Kinshasa, 13 novembre 2024 (ACP) .- Un cadre simple plus transparent et une ouverture aux entreprises privées ont été préconisés comme réforme majeure pour la République démocratique du Congo (RDC) par Sergio Pimenta, vice-président de la société financière internationale (IFC), lors d’une interview exclusive qu’il a accordée à l’ACP et l’actualité point CD.
« Le cadre simple, plus transparent et ouvert aux entreprises privées est nécessaire comme réforme pour attirer plus d’investissements en République démocratique du Congo », a déclaré Sergio Pimenta, vice-président de la Société financière internationale.
Il a également préconisé la clarté des taxes comme un moyen de susciter les Petites et moyennes entreprises à investir dans divers domaines économiques du pays.
Selon lui, l’instauration du crédit-bail est un modèle pour l’éclosion du développement, car il favorise la production des richesses pour les parties qui ont uni les efforts pour la réalisation et la matérialisation des projets. « Le crédit-bail favorise le partenariat public-privé dans divers domaines de l’économie car, il suscite la recherche des ressources nécessaires pour la réalisation des infrastructures par les PME ou les entreprises », a-t-il indiqué. Évoquant le cadre du partenariat avec la RDC, M. Sergio a fait remarquer que celui-ci évolue dans le sens que les entreprises prennent conscience d’investir dans plusieurs secteurs économiques, notamment l’agriculture, les infrastructures et dans les technologies innovantes. C’est dans ce cadre que son institution intervient pour faciliter l’accès des PME aux crédits, l’assistance technique des institutions financières locales qui doivent intervenir pour financer les projets touchant à la vie sociale de la population, notamment l’emploi et l’amélioration de l’environnement.
La participation de l’IFC au forum « Makutano »
L’IFC participe au forum « Makutano » parce qu’il constitue un cadre d’échanges avec plusieurs entreprises pour le partage des expériences et des difficultés qu’elles rencontrent dans la profession.
Elle vient pour mettre en lumière les opportunités d’investissements privés et ses priorités stratégiques pour un secteur privé dynamique et créateur d’emplois.
L’IFC, intensifie son intervention en RDC du fait qu’elle est le moteur de la croissance en Afrique de l’est et centrale.
De 2021 à 2024, l’IFC a investi une somme cumulée de 553 millions USD en faveur de la réalisation des objectifs de développement du pays en particulier dans les secteurs financier, de l’énergie et télécommunications. Évoquant sa rencontre avec le Président Félix Antoine TShisekedi, Sergio a fait savoir qu’il a beaucoup insisté pour les projets de transport urbain en RDC.
Des projets sociaux rapides touchant à l’amélioration du vécu quotidien de la population congolaise.
Il sied de noter que l’IFC est membre du groupe de la Banque mondiale et travaille avec les autres institutions dans la recherche des financements pour la réalisation de plusieurs projets.
Elle intervient dans plus de 100 pays au Monde.
ACP/