Kinshasa, 2 octobre 2024 (ACP).- Les agents de Kamoa Copper ont parfait leur connaissance sur les explosifs en complétant une formation assurée par AFRIDEX, Africaine d’Explosifs, agence gouvernementale chargée de la réglementation, production et distribution d’explosifs en République démocratique du Congo, a appris l’ACP mercredi de source administrative.
» Pendant deux semaines, plus de cent employés, parmi lesquels les boutefeux, mineurs, contremaîtres, superviseurs et chefs d’équipe des mines de Kansoko, Kamoa 1 et Kakula, ont suivi cette formation certifiante « , a déclaré le directeur général de la mine de Kakula, Pontien Kalala et d’ajouter : » dans le but d’améliorer la sécurité dans l’ensemble des opérations minières « .
En effet, pour rappeler le rôle crucial que jouent les explosifs dans l’industrie minière, Pontien Kalala a renchéri que : « chez Kamoa Copper, un des piliers essentiels de notre stratégie consiste à investir dans le développement des compétences, en particulier dans la formation de nos employés congolais. Former nos employés afin qu’ils soient capables de gérer les opérations et de protéger les intérêts tant communautaires que sociétaux ; cela implique une gestion responsable des opérations et le respect de toutes les mesures de sécurité ».
De son côté, Monsieur Crépin Kyona, Directeur Technique d’AFRIDEX, évaluant le niveau des récipiendaires, a livré ses impressions : « Nous sommes agréablement surpris par le niveau de connaissance que les apprenants possèdent déjà en matière d’explosifs. Notre souhait est de les voir pratiquer tout ce qu’ils ont appris durant cette formation dans leur travail quotidien, notamment en termes de manipulation et de sécurité ».
Jonathan Mikombe, un bénéficiaire de la formation, dans la même optique, a déclaré : « les connaissances théoriques sont bonnes, mais elles ne valent pas grand-chose si elles ne sont pas mises en pratique. Nous devons veiller à toujours appliquer les normes de sécurité dans notre travail. Comme on le dit couramment, la première erreur d’un boutefeu peut être sa dernière ».
« Nous sommes-là pour nous protéger et protéger nos collègues afin d’éviter tout incident mortel », a-t-il conclu. ACP/