L’emploi des jeunes à la Présidence de la République salué à Kinshasa
Kinshasa, 07 juillet 2024 (ACP).- L’emploi de plusieurs jeunes congolais à la Présidence de la République démocratique du Congo RDC a été saluée dimanche, lors d’une conférence organisée par la ligue des femmes de l’Université protestante au Congo (UPC) à Kinshasa.
« Nous saluons, à travers cette conférence organisée par la ligue des femmes de l’Université protestante au Congo, les efforts du Président de la République et Chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo d’employer plusieurs jeunes à la Présidence de la République. Ceci montre sa ferme conviction de croire aux compétences de la jeunesse congolaise », a déclaré François Kakese Kimaza, gestionnaire de la Qualité et des Performances au Cabinet du Chef de l’État.
« Je ne suis pas le seul à travailler à la Présidence. Il y a également la présence de plus jeunes que moi, âgés de moins de quarante ans qui travaillent et qui sont mes collègues dans plusieurs domaines. Ainsi nous disons que la RDC ne bâtira qu’avec les formés et compétents, mais l’éducation des jeunes reste la clé essentielle pour ouvrir toutes les portes de l’avenir car elle forge, non seulement des individus éclairés, mais également une société prospère et durable », a-t-il renchéri.
De son côté, Roberto Yokoto, président des étudiants de l’UPC a indiqué que parmi les intervenants, il y a eu deux anciens étudiants de cet Alma mater qui font la fierté de la jeunesse congolaise et de la République.
« Hier, ils étaient dans la gestion de l’Université et aujourd’hui, ils sont comptés parmi ceux qui sont dans la gestion de la nation. Cette challenge nous encourage d’emboîter leurs pas et de donner les meilleurs de nous-même pour faire mieux », a-t-il indiqué.
L’initiative de la ligue des femmes de l’UPC louée
Par ailleurs, Hugues Boole Ndombo, président fondateur du mouvement « Citoyens éclairé » et expert en finance publique, a salué l’initiative de la ligue des femmes de l’UPC.
« Je salue l’initiative de la ligue des femmes de l’UPC car elle prouve à suffisance que la femme congolaise est une femme qui prenne des initiatives et c’est grâce à elle que la RDC sera élevée. Et également, grâce à la population congolaise que cette nation sera hissée au rang africains et mondiale car c’est le pays le plus riche au monde au niveau capital humain, sol et sous-sol », a-t-il dit.
« Nous avons la responsabilité en tant que congolais de participer activement au processus de développement et démocratique de notre pays. Il est important que la responsabilité individuelle de chacun puisse entrer en compte pour l’émergence de la République. Améliorons-nous personnellement pour qu’on soit utile au collectif », a-t-il conseillé.
Dans son mot, Mme Miffy Geko, Politologue et assistante des recherches à l’Institut géographique du Congo en charge des relations publiques de l’école de Télécommunications et télédétection spatiale (ETS-UPN), a brossé les opportunités et les obstacles à l’éducation des jeunes principalement et des enfants congolais en général, avant d’ajouter : « nous sommes très fiers de l’initiative des femmes de l’UPC. Ces jeunes qui se sont décidés de hausser leurs voix pour pouvoir atteindre les décideurs politiques du pays afin de comprendre les vrais désir de la jeunesse congolaise pour qu’ensemble nous puissions amener notre pays au bon port d’un Congo uni, prospère et émergent ».
« Nous leurs avons dit de continuer avec cet élan pour éveiller les consciences des autres jeunes parce que les jeunes sont tous ceux qui nous restent en RDC et ils constituent plus de la moitié de la population congolaise et donc, ils ont un pouvoir imaginable pour changer les choses dans notre pays. Je fais partie d’une jeunesse qui se forge et bouscule les tendances, celle qui autrefois avait été traumatisée par la guerre et le viol mais ne croisera pas les bras sous aucun prétexte », a-t-elle souligné.
Les jeunes encouragés à accompagner les autorités étatiques

Dans son intervention, Emmanuella Zandi, directrice générale adjointe du Fonds national de réparation des victimes des violences sexuelles et crimes contre l’humanité (FONAREV) a encouragé les jeunes à accompagner les autorités étatiques avec des idées innovatrices pour l’épanouissement intégral de ces derniers.
« Aujourd’hui, nous avons juste besoin que les jeunes soit boostés et qu’on leur dise comment les choses se font et que ceux qui sont dans le monde professionnel partagent de temps à autre leurs expériences. Nous comptons travailler dessus pour que ceux qui n’ont pas encore pris conscience sachent que le présent, c’est la jeunesse ».
Rose Tshibuabua, Présidente de la ligue des femmes de l’UPC, a remercié les panelistes avant de louer la qualité des leurs interventions combien élogieux.
« L’objectif est de conscientiser la jeunesse congolaise sur leurs responsabilités vis-à-vis du thème choisi à savoir : « l’éducation des jeunes en RDC : entre opportunités et obstacles », a-t-elle déclaré.
Une pensée particulière pour les femmes victimes des violences sexuelles dans l’Est
Mme Miffy Geko a profité de cette occasion pour garder une pensée pieuse aux femmes et jeunes filles victimes des atrocités des affres de la guerre dans l’Est de la République démocratique du Congo.
« Nous saluons les efforts et la présence du Fonds national de réparation des victimes des violences sexuelles et crimes contre l’humanité (FONAREV) et nous sommes de cœur avec toutes ces femmes ensemble avec nos autorités gouvernementales. Nous allons mener des actions avec les jeunes universitaires pour que la paix durable puisse être effective et réelle en RDC », a-t-elle déclaré.
Mme Zandi a, à ce sujet, souligné qu’en tant qu’une structure nationale permanente conçue le FONAREV est sur le modèle préconisée par la politique de justice transitionnelle de l’Union Africaine.
« Le FONAREV a pour ambition de booster la solidarité nationale et internationale ainsi que de canalisation des ressources financières nécessaires aux réparations des victimes ou de leurs dépendants », a-t-elle expliqué.
La ligue des femmes de l’Université protestante au Congo est une structure regroupant plusieurs jeunes femmes qui ont pour mission de valoriser, de développer, de promouvoir et d’autonomiser les jeunes femmes. Ils ont comme programme l’organisation des ateliers de développement personnel par des sessions sur la confiance en soi, la gestion du stress et la communication efficace, le mentorat pour permettre aux jeunes femmes d’être accompagnées par des femmes plus expérimentées dans leurs domaines d’intérêt. ACP/ C.L.