Kinshasa, 1er mars 2025 (ACP).- Un engagement à lutter contre les discours de haine et la désinformation en cette période de guerre d’agression rwandaise a été annoncé, samedi, par une structure des femmes de la presse écrite de la République démocratique du Congo, lors d’une conférence virtuelle, a constaté l’ACP.
« La guerre est basée à partir de la désinformation. Ce qu’il faut faire est d’adhérer à la politique du gouvernement. Notre liberté de presse doit être canalisée, parce que nous sommes en face d’une guerre numérique. Nous devons donner de vraies informations, vérifiables et qui se conforment à la politique du Gouvernement. Nous devons agir pour l’intérêt de la nation en vue de protéger la population, en leur donnant de la bonne information« , a déclaré Grâce Israella, présidente de l’Association Congolaise des Femmes de la Presse Écrite (ACOFEPE).
Elle a invité les journalistes femmes à jouer un grand rôle dans la gestion de l’information afin d’éviter la désinformation.
« Pour éviter la désinformation, il faut renforcer la collaboration avec toutes les plates- formes de la société civile », a dit Christine Munoki Ekambo, secrétaire général de l’Union de la presse francophone, section RDC.
Pour Violette Nseya, directrice des programmes et productions à la station de radiodiffusion Héritage émettant à Kinshasa, » la course à l’exclusivité ne doit pas empêcher un vrai journaliste à vérifier l’authenticité de l’information. Cela implique le respect des droits humains que nous sommes obligé de protéger. Chaque journaliste doit maîtriser le code de déontologie de la presse« .
La conférence en ligne a été une opportunité pour les membres de l’équipe dirigeante de l’ACOFEPE de prendre la résolution de rédiger une charte de conduite engageant des femmes des médias à lutter contre la désinformation et les discours de haine. Cette charte sera présentée au ministre de la communication et des médias prochainement, a-t-on précisé.
ACP/C.L..