Kinshasa, 3 mars 2022(ACP).- L’ancienne maire de Mbandaka Anne-Marie Bomboko a appelé les femmes et les jeunes filles congolaise en général, et celles de l’équateur en particulier à la formation, en vue d’être plus compétitive dans un monde en plein perpétuel mutation afin d’élargir les opportunités d’apprentissage.
Elle a fait cet appel jeudi à Kinshasa, au cours d’un point de presse, en marge de la journée internationale de la femme axée sur « l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable », en reconnaissance de la contribution des femmes et des filles du monde entier qui mènent l’offensive quant à l’adaptation et la réponse aux changements climatiques.
Pour Mme Bomboko, les femmes et les filles subissent les plus forts impacts de la crise climatique car celles-ci amplifie les inégalités existantes entre les sexes et met la vie et les moyens de substance des femmes en danger.
« Dans la province de l’équateur les femmes dépendent davantage des ressources naturelles, bien que l’accès à celles-ci soit moindre par ailleurs, elles portent souvent une responsabilité disproportionnée dans l’obtention de la nourriture, de l’eau et du bois. Alors que les femmes et les filles doivent porter le fardeau des impacts climatiques, elles jouent également un rôle essentiel dans l’orientation et la stimulation des changements en matière d’adaptation, d’atténuation et de solutions aux contraintes d’ordre climatique », a fait savoir la notable de l’équateur avant de signifier que ces femmes et filles ont besoin de la formation, car celle-ci fait partie des principaux domaines d’activités où les femmes tentent depuis de nombreuses années à obtenir un accès égal à celui des hommes.
A l’en croire, l’accès à la formation est important pour améliorer la santé, la nutrition et l’éducation de la famille et pour permettre aux femmes de participer à la prise des décisions. Il a ainsi une double fonction, poursuit-elle. D’une part, la formation permet aux femmes qui ont encore un rôle central dans l’éducation des enfants de mieux assurer ce rôle et notamment de transmettre à leurs enfants leurs savoirs et connaissances afin que ceux-ci, filles et garçons participent à l’avenir équitable et à la construction de la société. D’autres parts, l’accès à la formation permet de donner aux femmes des opportunités d’épanouissement notamment des études et l’emploi équivalent à celui des hommes dans la société.
« C’est en améliorant leur niveau de formation, leur représentativité politique et les structures d’accueil pour les enfants que cet objectif de participation peut progressivement être atteint. Cet objectif en matière de participation ancré depuis de nombreuses années dans le féminisme est pleinement durable », a dit l’ex maire de Mbandaka tout en plaidant non seulement pour la construction, la reconstruction des infrastructures routières, les écoles et la lutte contre la pauvreté mais aussi pour l’unité de ce coin en vue d’éviter les problème de leadership. ACP/RNL/NKV/MNI/TKM