Des femmes de quatre ethnies de la RDC s’engagent à promouvoir la paix

Kinshasa, 04 septembre 2024 (ACP).- 30 (trente) femmes issues de quatre grandes ethnies de la République démocratique du Congo, à savoir : Kongo, Ngala, Luba et Swahili, se sont engagées mercredi à adopter un comportement promouvant des valeurs de paix, de tolérance et de dialogue, à l’issue de deux journées de dialogue organisées à Mbudi, dans la commune de Mont-Ngafula (ouest de Kinshasa) en République démocratique du Congo.

« Nous voulons revaloriser le rôle et la place de la femme dans le processus de maintien de la paix au sein de la famille en particulier, et dans nos communautés d’une manière générale », a déclaré Florence Mbwiti, cheffe de projet au Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (Cafco). Elle a donné les objectifs de cette rencontre qui sont, entre autres identifier et promouvoir les valeurs culturelles de nos différents groupes ethniques en ce qui concerne la paix, la sécurité pour une vie sociale harmonieuse, gage du développement durable.

« Il est également question de mobiliser les jeunes à adopter un comportement qui promeut des valeurs de paix, de tolérance d’acceptation pour un environnement paisible et sécurisé. Aussi, à rechercher et à réactiver dans la mémoire collective de nos quatre grands groupes ethniques les valeurs traditionnelles qui permettraient aux femmes de la RDC de jouer à nouveau la mission de maintien de paix qui a toujours été la sienne dans nos sociétés traditionnelles », a-t-elle indiqué. « Pendant ces deux jours, nous avons fait un état des lieux de la situation de paix et de sécurité dans nos milieux de vie (en famille, au sein de nos associations, dans les quartiers, les communes, les villes, les provinces et l’ensemble du pays, en vue de dégager les causes et les conséquences », a ajouté  Mme Mbwiti.

« En deuxième lieu, nous avons plongé un regard rétrospectif dans les différentes cultures pour en dégager les valeurs qui ont permis la cohésion sociale, le maintien de la paix, la prévention et la résolution pacifique des conflits afin de démontrer le rôle et la place de la femme d’hier dans ce processus de recherche et de maintien de paix et de la sécurité au sein des communautés. Ceci pour déduire ce que doivent faire les femmes d’aujourd’hui, à l’instar de celles d’hier, pour rétablir la paix, le dialogue et la cohésion sociale en tant que artisanes de la paix », a-t-elle conclu.  Cette activité à été financée par l’Ong internationale « Olof Palme ». ACP/

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