Kinshasa ,11 mars 2021(ACP).- La secrétaire exécutive de la « Dynamique femme pour la paix et le développement (DFPD) » de la commission « Justice et paix » de l’Eglise catholique romaine, Nathalie Kangaji a proposé mercredi, l’implantation des noyaux de cette structure dans toutes les églises et d’autres organisations en vue de l’effectivité de la parité.
Mme Kangaji a fait cette proposition au cours d’une conférence sur « Le leadership féminin d’excellence à l’ère de la COVID 19 »tenue, dans le cadre du mois de mars dédié à la femme par les Nations-Unies, au centre « Lindonge », dans la commune de Limete.
Elle a, à cette occasion, expliqué que l’appartenance unilatérale à l’église catholique ne suffit pas pour s’aligner dans la vision paritaire de la DYFPD, attestant, à cet effet que toute femme qui comprend que Dieu a créé les deux êtres égaux, peut en faire partie. C’est, dans cet ordre d’idées, qu’elle a soutenu cette idée afin d’insuffler partout la mise en œuvre de l’égalité entre l’homme et la femme, avant de noter qu’il est question d’y traiter des questions de dignité humaine et des problèmes relatifs aux opportunités d’épanouissement de la femme.
Le pourquoi de la DFPD ?
Par ailleurs, Mme Kangaji a fondé cette structure au sein de la commission « Justice et paix » suite au constat amer des violences subies par les femmes lors des guerres de 1995, ainsi que de leur analphabétisme, ignorance des droits spécifiques et marginalisation constante au sein de la société.
Cette structure qui est un laboratoire d’idées des femmes sur toutes les questions de la vie sociale ,économique et politique en République démocratique du Congo(RDC), a pour modèle la sœur Anuarite Nengapeta, est importante pour toutes les femmes qui tiennent au progrès du peuple congolais. ACP/Fng/Awa