Kinshasa, 27 sept. 2024 (ACP).- Le Chef de l’Etat congolais s’est dit déterminé à changer les mentalités pour réduire les obstacles à l’épanouissement des femmes en République démocratique du Congo, mercredi, lors de son allocution à la tribune des Nations-Unies, à New-York, aux États-Unis. « En République démocratique du Congo, nous sommes déterminés à changer les mentalités pour surmonter les barrières sociétales qui freinent l’épanouissement des femmes », a déclaré le Président Félix-Antoine Tshisekedi. Il a encouragé la prise en compte du rôle non moins important qu’a toujours joué la femme dans la gestion de la chose publique, malgré le fossé qui existe pour la mise en pratique de l’occupation des postes.
« Bien que la participation égale des femmes et des hommes à la vie politique soit internationalement reconnue, il subsiste dans la pratique, un fossé entre l’égalité juridique et la réalité dans l’exercice du pouvoir », a-t-il indiqué. « Les préoccupations des femmes méritent d’être intégrées dans les décisions majeures qui touchent notre société. Il est essentiel d’impliquer les hommes dans ce processus afin de transformer la dynamique sociale et de valoriser leur rôle dans le succès des femmes», a-t-il soutenu. Le Président de la RDC a toujours eu un œil sur la protection de la femme et de la jeune fille, en sa qualité de champion de la masculinité positive, il en a fait mention dans son speech. Au niveau national, la constitution congolaise consacre la parité.
Le gouvernement a mis en place une stratégie de lutte contre les violences basées sur le genre, axées sur la prévision, la protection et la réparation des victimes. Cette stratégie se traduit par la création du Fonds national de réparation pour les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV). La législation en cours vise à garantir cette protection, a renchéri Félix Antoine Tshisekedi.
Il n’a pas manqué de vanter la place qu’occupe la femme dans la gestion de la chose publique en RDC depuis qu’il détient la commande de la nation congolaise. Il convient de souligner les progrès significatifs réalisés en matière de participation des femmes à la prise des décisions avec la nomination pour la première fois de l’histoire de la RDC d’une femme comme Première Ministre et Cheffe du Gouvernement, a-t-il indiqué. « Nous assistons également à une présence accrue des femmes dans les instances gouvernementales ainsi que dans le parlement et le système judiciaire illustré par la nomination des femmes au poste de premier président au Conseil d’État et à la tête de la Banque centrale du Congo », a fait savoir le Président Tshisekedi. La faible représentativité de la femme dans les postes de commandement a également été évoquée parmi les inégalités mondiales décriées par le Secrétaire général de l’ONU dans son discours inaugural à la 79ème Assemblée générale des Nations Unies. ACP/