Haut-Katanga : des militaires et policiers en atelier sur les violations des droits humains

Lubumbashi, 15 novembre 2023 (ACP).- Un atelier sur le fonctionnement et les objectifs du comité de suivi des violations des droits humains s’est ouvert mercredi à Lubumbashi au Haut-Katanga, (Sud-Est) de la République démocratique du Congo, à l’intention des militaires et policiers.

« Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme a organisé cet atelier pour permettre aux éléments de la Police nationale congolaise (PNC) et à ceux des Forces armées de la République  démocratique du Congo (FARDC), de connaître les missions du comité de suivi des violations des droits humains CVH, en vue de les amener à être capables d’apporter des réponses à la souffrance de la population », a déclaré, M. Oumar Sameke, chef de Bureau des Nations Unies aux droits de l’homme à Lubumbashi.

M. Sameke qui s’est déclaré satisfait de l’existence du Comité de suivi des violations des Droits Humains CVH en RDC, a indiqué qu’ : «il n’y a pas des CVH sans auditorat car, les parquets civils et l’Agence nationale de renseignement (ANR)  ne sont membres de ce comité de suivi ».

Au cours de cet atelier, ces éléments des forces de défense et de sécurité ont appris les mandats et missions des structures qui militent pour la protection et la promotion des droits de l’homme.

Par ailleurs, M. Joseph Momat Kongolo, coordonnateur provincial de la Commission nationale aux droits de l’homme (CNDH) a, dans son intervention, indiqué que «notre mission est d’enquêter sur tous les cas des violations des droits de l’homme en RDC, orienter les plaignants et les victimes, les accompagner et les assister, en consultant un conseil qui pourra s’occuper de leur dossier», avant de souligner que sa structure jouit de l’indépendance d’actions par rapport aux institutions étatiques et autres institutions d’appui à la démocratie.  

« Le comité de suivi va suivre le déroulement des enquêtes judiciaires ouvertes sur les violations des droits de l’homme mis à charge des éléments des FARDC, portées à la connaissance des auditorats, informer la hiérarchie des FARDC du déroulement des enquêtes puis proposer des mesures pour lutter contre la criminalité », renseigne un document de  l’état-major général indiquant le partenariat entre les FARDC et la MONUSCO dans la protection et la promotion des droits de l’homme .

Les auditeurs de garnison, les avocats, les conseillers juridiques de zone de défense, de région militaire, l’inspection générale de la PNC, la CNDH, les organisations de défense des droits de l’homme  et la société civile ont participé à ces assises, signale-t-on.

ACP/KKP

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