Lubumbashi, 16 juin 2024 (ACP).- Les personnes vivant avec handicap (PVH) ont été invitées samedi à Lubumbashi dans le Haut-Katanga (sud-est de la République démocratique du Congo), à bannir tout complexe d’infériorité, par l’Association des femmes de valeur vivant avec handicap physique, dans le cadre de la vulgarisation de la loi portant protection et promotion de cette catégorie.
« J’invite les PVH à s’accepter telles qu’elles sont et à bannir tout complexe d’infériorité qu’elles éprouvent dans leurs vies quotidiennes en vue de sortir de leurs carcans et s’ouvrir aux autres afin de contribuer à l’épanouissement du pays » , a déclaré Micheline Mwangne Nyota, coordonnatrice nationale de l’AFEVAH.
Mme Mwangne a, à cet effet, exhorté les différentes associations de cette catégorie de personnes à travailler en collaboration afin de plaider pour l’employabilité de leurs membres tant dans les entreprises publiques que privées. « Les participants doivent s’approprier la vulgarisation de cette loi organique. Cette campagne de vulgarisation de trois mois s’accompagne de recrutement des enfants handicapés en vue de leur apprendre divers métiers », a annoncé Micheline Mwangne Nyota.
« J’attends voir travailler une PVH dans le gouvernement provincial qui va sortir bientôt », a déclaré Joseph Kongolo, coordonnateur provincial de la CNDH/Haut-Katanga, rappelant que le décret par rapport à l’employabilité des PVH stipule que les personnes à mobilité réduite ont droits à 5 % dans les institutions nationales et 3% dans les institutions provinciales et locales.
M. Kongolo a, par ailleurs, appelé les PVH au respect strict des lois du pays et à ne pas se laisser instrumentalisé par des politiciens en faible positionnement pour se valoriser partout où ils se retrouvent.
« J’envisage l’élaboration d’un dépliant qui résume l’essentiel de la loi promouvant les PVH en vue de les distribuer dans toutes les structures de la ville de Lubumbashi », a-t-il conclu. ACP/C.L.