Mbuji-Mayi, 9 janvier 2025 (ACP).- La non-violence a été présentée comme indicateur d’une bonne santé mentale, lors d’un échange jeudi à Mbuji-Mayi, au Kasaï Oriental, dans le centre de la République démocratique du Congo (RDC), dans le cadre de la campagne « Jeudi en noir ».
« En ce jeudi en noir, retenons déjà que choisir la non-violence, qui est une autre façon de promouvoir la masculinité et féminité positives, est un indicateur d’une bonne santé mentale », a déclaré Carlin Vese, expert en genre, masculinité et féminité positive et en développement communautaire au sein de l’Association pour le bien-être familial/Naissance désirable (ABEF-ND).
« Boostons encore la population sur la promotion de la féminités et la masculinité positives dans notre vie, car les violences sexuelles et sexistes constituent une réalité tragique et peuvent amener à des graves problèmes de santé mentale tels que la dépression et l’anxiété », a-t-il ajouté.
Selon M. Vese, dans beaucoup de pays, les violences sont souvent cachées, et les victimes préfèrent généralement garder silence, pour éviter la stigmatisation et des actes de repression. « La plupart des victimes des actes de violence ne dénonce pas. C’est le fait de garder silence qui fait que la victime développe des maladies psychiques car elle prend tout sur elle », a-t-il indiqué. « Il nous incombe à toutes et à tous la responsabilité de dénoncer les violences et de veiller à ce que les femmes et les hommes soient à l’abri de ces abus », a-t-il enchéri.
La campagne « Jeudi en noir » est menée chaque semaine, à travers le monde, pour dénoncer les actes de violence et rendre hommage aux femmes qui résistent à la culture de l’injustice et de la violence. ACP/