Kinshasa, 9 janvier 2025 (ACP).- La pression sociale que subissent les femmes à partir d’un certain âge, par rapport au mariage et à la maternité, a été dénoncée comme une autre forme des violences basées sur le genre (VBG) en République démocratique du Congo, au cours d’un entretien jeudi à Kinshasa.
« La pression sociale que subissent les femmes au sujet du mariage et de la maternité à partir d’un certain âge est une autre forme des VBG que je dénonce et je pense que ça doit faire l’objet d’une réflexion », a déclaré Espérance Palata, responsable de la Fondation Totelema.
« En tant que femme ayant souffert de cette forme des violences Psychologique et verbale, je peux attester qu’il faut une force intérieure considérable pour surmonter cela. Entre 22 et 30 ans pour une jeune fille la pression sociale de tous bords est juste insupportable », a-t-elle ajouté.
Pour Espérqnce Palala, cette pression, souvent exercée par la famille et la société, réduit les femmes à des stéréotypes militants, ignorants leurs aspirations individuelles, en mettant en lumière le fait que beaucoup de femmes, qu’elles soient en situation de choix ou de contrainte par leur environnement, restent silencieuses et cachent leurs souffrances intérieures.
Mme Palata a insisté sur le fait que l’état civil ne devrait pas restreindre les droits des femmes ni les discriminer tant sur le plan, professionnel que, social ou politique. « Les femmes ont de nombreux accomplissements à réaliser en dehors du mariage et de la maternité », a-t-elle précisé.
Cet appel à la réflexion vise à sensibiliser la société sur l’importance de reconnaitre et de respecter les choix des vies des femmes, tout en encourageant un dialogue ouvert sur leurs droits et aspirations. ACP/