Journée mondiale de la population : la planification familiale, objectif des échanges à Kinshasa

Kinshasa, 11 juillet 2024 (ACP).- La planification familiale a fait l’objet des échanges entre les jeunes de la fondation « Femme et société » à Mont-Ngafula (ouest de Kinshasa) en République démocratique du Congo (RDC), lors d’une matinée jeudi à l’occasion de la Journée mondiale de la population célébrée chaque 11 juillet.

« Cette matinée d’échange autour du thème : « La planification familiale, facteur de développement économique et social » a permi de conscientiser les jeunes sur la nécessité de la planification familiale qui est définit comme étant  une politique qui permet aux gouvernants de lutter contre la mortalité maternelle et d’inviter les populations à réduire les dépenses pour avoir un équilibre social », a déclaré Bob Tshitenge, coordonnateur de cette Asbl.

«  Nous avons édifié les participants sur les problèmes de la population liés à la planification familiale dans le souci d’atteindre les adolescentes les plus pauvres, les plus marginalisées et sous desservies ainsi que toute la population de Kinshasa en général. Cela afin de parvenir à une prise de conscience collective », a-t-il ajouté. Selon M. Tshitenge, les jeunes, en particulier les adolescentes, se situent au centre des actions de cette structure pour leur émergence. 

« Il investit dans les adolescents et les jeunes en mettant en place des politiques et des programmes qui favorisent un environnement favorable pour eux et qui promeuvent leur accès à travers une éducation complète à la sexualité ainsi qu’à des services de bonne qualité en matière de santé sexuelle et procréative, notamment dans la planification familiale.  Il est également important de faciliter leur leadership et leur participation », a-t-il recommandé. 

M. Tshitenge a, par ailleurs, rappelé le début biologique de l’adolescent qui apporte, non seulement des transformations physiques, mais aussi des risques de nouvelles atteintes à leurs droits fondamentaux dans les domaines de la sexualité, du mariage et de la procréation, notamment les mariages et relations sexuelles forcées, les grossesses non désirées, les avortements non médicalisés, les Infections sexuellement transmissibles (IST), le VIH et bien d’autres décès ou invalidités consécutives à un acouchement.

« Les jeunes représentent une forte proportion de la population du monde et méritent leur juste part dans un esprit d’équité. Mais ils sont en outre, à une étape critique de leur cycle de vie, qui détermine leur avenir et par suite celui de leurs familles, communauté et société », a dit le coordonnateur de « Femme et société ».

« Lorsqu’on parle de planification familiale, il y a lieu de cibler l’homme et la femme. Sensibiliser les jeunes filles, c’est bien, mais il faut aussi sensibiliser les jeunes garçons. C’est pourquoi, nous envisageons introduire les notions de planification familiale dans différentes écoles de la commune de Mont Ngafula », a expliqué M. Tshitenge, avant de conclure : « je trouve que c’est très bien puisque c’est l’occasion de toucher la jeune fille et le jeune garçon ».

Au plan nationale, la célébration de cette journée été placée sur la réflexion du thème « La planification familiale : facteur de développement économique et social ». Cette réflexion s’inscrit dans la perspective de l’amélioration de la santé sexuelle et de la reproduction des jeunes, de leur éducation de base, de leur éthique à partir d’une instruction civique appropriée mais aussi de la création des emplois à leur profit pour des lendemains meilleurs.

Cette matinée d’échanges s’inscrit également dans la prise en compte du dividende démographique à partir de la baisse de la fécondité et de l’évolution ultérieure de la structure par âge de la population dans les plans et programmes de développement économique et social susceptible de résoudre les problèmes de la population en général et ceux des jeunes en particulier.

ACP/

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