Mbujimayi, 24 mai 2024 (ACP).– Des agents prestataires dans différents domaines ont été formés, jeudi, sur la prise en charge des victimes des violences sexuelles au cours d’un atelier organisé à Mbujimayi, au Kasaï Oriental, dans le centre de la République démocratique du Congo (RDC). « C’est une formation sur la gestion des cas de violences sexuelles. Dans cette formation, il a été question d’apprendre comment prendre en charge une survivante en cas de violence. Nous les avons appris non seulement à prendre la victime, mais aussi son entourage », a déclaré Dr.
Samuel Cisola, prestataire en matière de violences. Il a informé lesparticipants sur le cinq étapes de l’ossature d’une bonne prise en charge. Il s’agit de l’accueil, l’évaluation des besoins, l’élaboration du plan de travail, du suivi et de la clôture du dossier. « En ce qui concerne la gestion des cas, la première des choses, c’est l’accueil. Vous devez vous engager par rapport à la disponibilité. Après l’accueil, on passe maintenant à l’évaluation des besoins de la survivante. Après cette évaluation, nous allons faire ce qu’on appelle l’élaboration d’un plan, voir comment on doit mener les actions. On ne se limite pas là, il faudra faire le suivi et se rassurer que la survivante a déjà reçu toutes les prises en charge dont elle a besoin. Enfin, on passe à l’étape de clôturer le dossier », a ajouté Dr. Samuel Cisola, avant de souligner que la prise en charge est multidisciplinaire, c’est-à-dire qu’il y a plusieurs acteurs qui interviennent entre autres, les psychologues, médecins et les instances judiciaires. Les agents des ministères de la Santé, Justice et des Affaires sociales ont pris part à cette activité organisée par le Programme de lutte contre les violences sexuelles, avec l’appui de l’Agence belge de développement Enabel.ACP/