Tshikapa, 25 juin 2024 (ACP).- Le programme de bourses des filles a été présenté mardi aux parties prenantes du système éducatif de la province du Kasaï au centre de la République Démocratique du Congo, par le Projet d’apprentissage et de l’autonomisation des filles (PAAF), au cours d’une cérémonie.
«Nous sommes venus selon la recommandation du ministre national de l’éducation nationale et de la citoyenneté lancé officiellement la présentation du programme de bourses des filles aux parties prenantes dans la province du Kasaï à Tshikapa ciblée comme province pilote», déclaré Hilaire Yogo Beyogode, Directeur-chef de service de l’éducation à la vie courante.
«Le projet vise à donner la chance à toutes les filles du secondaire de la province du Kasaï d’aller à l’école sans payer un petit frais. L’objectif poursuivi est d’améliorer l’accès et l’équité à l’éducation particulièrement pour les filles au niveau secondaire dans les dix provinces ciblées et améliorer les conditions d’enseignement et d’apprentissage dans les écoles secondaires», a-t-il ajouté.
Selon Chantal Faïda, Spécialiste en bourse et participation des filles à ce programme, le PAAFprend en charge les frais des filles qui fréquentent les écoles publiques et il versera ensuite l’argent à la direction de l’école et une partie dans famille ou à la personne qui s’occupe d’elles, sans discrimination ni d’âge ni niveau pour lutter contre le chômage dans les ménages et autres fléaux (mariage précoce, concubinage forcé, grosse non désirée).
«Ce projet est chiffré à 400 millions de dollars américains pour une durée de cinq ans pour les cinq provinces pilotes dont Kasaï, Kasaï Central, Kasaï oriental, Sud Kivu et Ituri et 5 autres associées. Pour renforcer le système éducatif, ce projet prévoit le recrutement de 5000 enseignants du niveau secondaire», a-t-elle conclu.
Notez que le projet pilote du programme de bourses couvrira toutes les écoles secondaires publiques des sous divisions de l’ENNC de Tshikapa 1 et 2 et Kamuesha, la bourse concerne les élèves de tout âge. Pour y parvenir, le projet recrutera 1000 enseignantes pour accompagner l’accompagnement, et ces enseignants seront payés par l’État congolais. ACP/C.L.