Kasaï : vulgarisation de l’acte d’engagement en faveur des femmes victimes des VBG

Tshikapa, 12 avril 2024 (ACP).- Deux journées de sensibilisation et de vulgarisation de l’acte d’engagement en faveur des femmes victimes des violences basées sur le genre (VGB) et des lois utilisées ont été organisée dans au Kasaï dans le centre de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source associative.

《Nous avons organisé deux journées de sensibilisation et de vulgarisation sur la protection de la femme et de la jeune fille. La première est celle de la sensibilisation des femmes et filles sur les violences sexuelles et basées sur le genre, dans le site de Shamusanda, à 15 km de la ville de Tshikapa au Kasaï》, a déclaré Nathalie Kambala, directrice Pays de l’ONG 《Femmes main dans la main pour le développement intégral (FMMDI)》.

Et d’ajouter : 《ici, les femmes et les jeunes filles ont été outillées sur les notions de VBG, partant de leurs définitions, leurs types, le mode de référencement des cas auprès des structures de prise en charge et les techniques de dénonciation. A cela s’est ajoutés également, l’hygiène corporelle et l’autonomisation pour l’amélioration de leur vie quotidienne》.

Le deuxième jour, a-t-elle souligné, était consacré à la vulgarisation de l’acte l’engagement sur l’abolition des amandes infligées aux victimes des viols lors du phénomène Kamwina Nsapu et les lois usuelles dans le groupement de Mukendi Musenga de Bena Ngoji.

Cette séance a été menée auprès des femmes, jeunes filles et garçons, chefs cocoutumiers, chef du groupement, chefs des villages et leaders communautaires, a indiqué Mme Kambala.

Elle a indiqué : 《l’objectif était de faire comprendre à l’assistance le contexte dans lequel ce document a été élaboré afin d’obtenir son appropriation par les différents acteurs impliqués dans la promotion des droits des femmes et jeunes filles dans la province du Kasaï》.

«Nous avons abordé des questions des VBG, de l’hygiène et de l’autonomisation de la femme et de la jeune afin de lutter contre la violation de leurs droits. Ensuite, nous avions rappelé le contexte qui a conduit les autorités traditionnelles à prendre l’engagement en faveur des femmes victimes de VBG, les coutumes rétrogrades, et l’implication de tous dans l’application de l’acte.», a dit à Infosdirect.net, Nathalie Kambala, Directrice Pays de cette organisation.

Il faut signaler que ces activités sont menées avec l’appui financier et technique de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) dans le cadre du projet « Mécanismes de prévention et l’amélioration de la qualité de réponse aux cas des VBG dans les provinces du Kasaï et Kasaï Central». ACP/

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