Kinshasa, 06 juillet 2025 (ACP).- La formation et l’éducation ont été présentées comme une nécessité à l’épanouissement de la jeune fille, surtout face aux défis qu’elle rencontre dans la société, lors d’un échange samedi, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
« La formation et l’éducation sont nécessaires à l’épanouissement de la jeune fille, car souvent la jeune fille est enfermée dans des stéréotypes qui limitent ses ambitions », a déclaré Patience Muntisumu, initiatrice du ‘’Mouvement des femmes unies pour le changement (MFUC)’’.
« Étant actrice sociale, je suis témoin des multiples obstacles qui freinent le développement de la jeune fille tels que : les grossesses précoces, violences basées sur le genre (VBG), les mariages forcés, le manque d’accès à l’éducation, etc. ».
Selon elle, une fille instruite devient une femme libre, capable de faire des choix éclairés pour sa vie, ajoutant que sa structure a pour ambition d’accompagner l’éducation des jeunes filles, car elle est consciente que celui-ci est la clé du développement d’un pays et contribue à la formation des jeunes.
A l’en croire, on ne peut pas faire sortir un pays du sous-développement avec un peuple analphabète dans sa conformité, d’où il y a donc nécessité d’investir dans l’éducation et la formation des jeunes.
L’éducation doit être globale académique, professionnel, mais aussi sociale et psychologique, a-t-elle souligné, c’est ainsi qu’on construit une génération des filles confiantes, responsables et capable de briser les chaînes des injustices, selon elle.
D’après son entendement, former une jeune fille est lui donner le pouvoir de transformer sa vie et sa communauté.
ACP/C.L.