Kinshasa : la nécessité de promouvoir la culture démocratique pour les besoins des communautés 

Kinshasa, 26 novembre 2024(ACP).- La promotion de la culture démocratique pour la prise en compte des besoins des communautés a été l’objectif assigné marsi, lors de la cérémonie officielle de remise et d’endossement du cahier des charges aux élus de Mont-Ngafula dans l’ouest de Kinshasa, capital de la  République démocratique du Congo (RDC).  « L’objectif général de cette activité est de promouvoir la culture démocratique pour la prise en compte des besoins des communautés à la base au sein de la classe politique et de présenter aux députés et conseillers communaux le cahier des charges des communautés de base élaboré en 2023 afin de favoriser le contact et les échanges entre élus et électeurs autour de la gouvernance de leur entité », a déclaré Jeane Nzuzi Nsamba, secrétaire permanent du Comité national Femme et développement (Conafed). Elle a indiqué qu’il est aussi question d’amener les députés nationaux et provinciaux ainsi que les conseillers communaux à prendre l’engagement de porter le cahier des charges de la communauté de Mbudi au nom de leurs partis politiques. « Lors des élections de 2023, les communautés s’étaient  organisées   pour essayer de mettre leurs besoins sous forme d’un document qu’on appelle le cahier des charges. Le cahier des charges, c’est un contrat social qui lie les électeurs au candidat, à ce moment-là,  il n’y avait pas encore les élections. Le souci,  c’était que les désidératas de la communauté puissent être intégrés dans le discours de la campagne électorale,  et au besoin,  que ça soit intégré aux programmes de partis politiques », a-t-elle souligné.  Selon Mme Nzuzi, ce cahier des charges constitue les projets de société à capitaliser durant leur  mandature  au sein de différentes instances de prise de décisions. « Nous sommes rentrés encore dans cette communauté pour que les élus puissent  endosser ce cahier des charges qui constitue le contrat social entre les élus et leurs électeurs », a-t-elle relevé. « Les élus ont signé leurs engagements pour essayer de voir comment, à leur  niveau, ils peuvent travailler avec leurs partis politiques ainsi que les gouvernements provinciaux pour voir comment est-ce que ce cahier des charges qui reprend les désidératas de la communauté seront  mis  en œuvre à travers le projet initié par les gouvernements  provinciaux« , a-t-elle ajouté, avant de préciser que le cahier des charges élaboré sera soumis aux  partis politiques à travers leurs élus, lors des tribunes de dialogue entre citoyens, citoyennes et les formations politiques.

Les exigences de principes démocratiques

Mme Nzuzi a fait savoir, par ailleurs,  que les principes démocratiques exigent que la bonne gouvernance soit un pilier considérable dans la construction d’un État de droit. Ceci s’observe à travers des pratiques de recevabilité, d’implication de la population dans le processus de prise de  décision  à tous les niveaux. « Le Conafed a planifié des activités relatives à la recevabilité des élus envers les communautés de base qui ont été à l’origine de l’élaboration des cahiers des charges qui constituent leurs projets de société. Pour conclure  plusieurs de ce projet, cela doit commencer à être mis en œuvre par le gouvernement national et le gouvernement provincial. Par exemple la construction de « l’hao rate » qui traverse de Lutendele jusque plus loin, c’est déjà un résultat, la prise en charge de ce problème par le gouvernement national », a-t-elle  enchéri. Elle a annoncé qu’il y a d’autres projets qui sont déjà en cours, tels que la réhabilitation des routes et la construction du marché pour la population de Mbudi et ses environs. « Nous pensons que c’est une bonne chose mais nous ne voulons pas forcer ce contrat social, nous voulons renforcer l’aspect de la redevabilite des élus envers le peuple », a-t-elle confié. Cette rencontre a été organisée par le Comité national Femme et développement (Conafed), à travers le Comité local Genre et développement du quartier Mbudi (CLGD Mbudi), avec l’appui du Centre national de Coopération au développement. ACP/

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