Kinshasa : la révision apportée au code de la famille exposée dans un symposium  

Kinshasa, 17 avril 2024 (ACP).- La révision apportée au code de la famille  a été exposée lors de la deuxième journée du « troisième symposium de Kinshasa sur la famille », à l’Université catholique, dans la commune de Limete, au centre de la capitale, en République démocratique du Congo,  a constaté mercredi l’ACP.

« Nous sommes effectivement dans une réforme, parce que la révision de 2006 du code de la famille a apporté beaucoup d’innovations. Il a facilité la compréhension du code », a déclaré à l’assistance Me Darius Tshey  au cours de sa conférence inscrite dans ce symposium portant sur le thème « Evaluation de la situation de la famille depuis la révision du Code de la famille en 2016 ».

Et de renchérir : « L’impact de cette réforme n’est pas perceptible au sein de la société suite à certaine pesanteur culturelle ».

Me Tshey a plaidé pour la formation des couches sociales et celles-ci doivent s’investir dans la préservation des valeurs éthiques.

Les avancées de la réforme du code de la famille

Pour l’orateur, la réforme de 2016 a permis de mettre fin à la discrimination que consacrait l’ancien code, notamment par rapport à la capacité de la femme mariée et à la prise en charge du ménage.

« Je crois que sur le plan théorique c’est une bonne œuvre. Ce qui reste maintenant c’est la vulgarisation et la formation des hommes et des femmes  à accepter cette réforme », a déclaré maître Darius Tshey.

Et d’ajouter : « au niveau tel que des fiançailles, le nouveau code a confirmé l’application de la  coutume des futurs  mariés comme règle pour régir les fiançailles ; mais aussi la nouvelle loi  a prévu même l’indemnisation en cas de la rupture abusive  des fiançailles, la victime a le droit de saisir le juge et demander réparation pour cette résiliation abusive ».

Cette journée a connu l’intervention d’autres orateurs à travers plusieurs conférences entre autres le professeur Célestin Katubadi qui a planché sur « le mass média pour la stabilisation et la promotion de la famille ». 

 « Il est donc nécessaire de promouvoir la famille à travers les médias en lui accordant une place de choix  afin de bâtir une société forte. Les médias doivent faire de l’avenir de la famille leur mission », a-t-il conclu. ACP/KHM

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