Kinshasa, 20 juillet 2024 (ACP).- Les conséquences des réseaux sociaux dans la vie de la jeunesse, ont été expliqués aux parents habitant la commune de Ngaliema (ouest de Kinshasa), en République démocratique du Congo, lors d’un entretien samedi à Kinshasa, a appris l’ACP de source associative.
«Les réseaux sociaux occupent une place prépondérante dans la vie des individus. Ils n’ont pas pour mission de détruire la jeunesse, mais la mauvaise utilisation de ces supports peut avoir des conséquences néfastes sur les jeunes, raison pour laquelle, j’invite les parents à s’impliquer dans leur gestion », a déclaré Mme Pélagie Sanduku, Coordonnatrice de l’Asbl ‘’Avenir des jeunes’’.
« Nous demandons aux parents d’être vigilants pour la jeunesse, le refus des téléphones aux enfants est important, cela lui permet de rester concentrer sur ce qui est important comme ses études », a-t-elle ajouté.
Selon elle, l’avènement des réseaux sociaux a bouleversé les habitudes des individus.
« De nos jours, nous trouvons normal qu’un enfant à l’âge de lire et écrire possède un téléphone portable car, au-delà d’être un simple outil de divertissement et d’apprentissage, il est un lien de connexion entre parents et tuteurs », a-t-elle dit, avant de relever que les réseaux-sociaux sont, malheureusement, une fenêtre par laquelle des personnes mal intentionnées se servent pour entrer dans la vie des enfants et des adultes.
A travers les réseaux sociaux, a-t-elle poursuivi, les enfants, voire les adultes, sont victimes des harcèlements, qui viennent de toute part. Cependant, les parents ne doivent pas ignorer le danger que représentent les réseaux sociaux pour leur progéniture, il revient à eux d’assurer la protection des enfants face à ce danger, a prévenu Mme Sanduku.
« Il ne faut pas ignorer que les réseaux-sociaux et l’internet sont initialement prévus pour faciliter les rapports entre individus qui sont de plus en plus détournés de leurs finalités par une jeunesse qui l’utilise à tort ou à travers par effet de mode, ignorant que certains actes sont constitutifs d’infractions et d’entraînement des sanctions », a-t-elle rapporté.
Par ailleurs, elle a préconisé la limitation des heures d’utilisation des portables car, les enfants ne sont pas suivis et se permettent d’agir n’importe comment, parfois ils se filment et se distribuent de mauvaises photos.
« Il est important d’aider les jeunes à installer des applications pour les enfants. Elles permettent aux parents de contribuer d’une manière ou d’une autre à l’utilisation positive des téléphones portables des enfants », a-t-elle conclu.
ACP/C.L.