Kinshasa, 16 décembre 2022 (ACP).- Les jeunes filles de la commune de N’sele, ont été appelé à bannir les antivaleurs qui rongent la société congolaise afin d’occuper les postes décisionnels, au cours d’une conférence-débat organisée jeudi à Kinshasa par l’Association pour la reconstruction et le développement (ARD).
« Cette conférence-débat axée sur les antivaleurs permettra à la jeune fille congolaise de prendre conscience de son rôle à jouer dans la société afin d’apporter sa pierre à l’édifice qui sera matérialisée par son occupation aux postes de prise des décisions », a déclaré Me Sébastien Ngalula, membre effectif de cette structure.
Pour lui, la femme congolaise doit occuper une place de choix dans le monde. Elle doit pour ce faire, avoir une éducation de qualité en passant par la formation professionnelle afin d’être distinguée par son savoir être et savoir-faire.
« Un constat amer a été dégagé selon lequel, en dépit de la prise de conscience, nombreuses jeunes filles sont celles qui ne favorisent pas leur développement. Cela est du au manque d’encadrement et d’instruction. Comme conséquence, la majorité d’entre elles se livre à la prostitution, au tabagisme, au port des tenues indécentes ; ce qui entraine les grossesses non désirées, les grossesses précoces, les avortements clandestins, les violences sexuelles et les maladies sexuellement transmissibles », a-t-il expliqué.
Le mauvais accoutrement des jeunes filles, une des causes principales des antivaleurs
« La génération actuelle foule aux pieds les traditions ancestrales et tombent dans la dépravation des mœurs, oubliant que le corps de la femme est sacré. Etant porteuse de la vie, elle mérite tout respect et cela doit commencer par un habillement décent », a indiqué Me Ngalula.
Intervenant dans ce même ordre d’idées, Mme Audrey Kindeke, assistante sociale au sein de l’ARD, a fait savoir que le style vestimentaire des jeunes filles et des garçons, constitue une menace potentielle pour l’identité culturelle.
« Il est bon pour les femmes d’être habillées de facon décentes, modérées et simples, car le corps de la femme est ce qu’elle a de plus sacré et mérite d être préservé dans la dignité », a-t-elle dit, avant de les inviter à développer un esprit d’entreprenariat pour une meilleure prise en charge. ACP/ODM