Kinshasa, 15 avril 2025 (ACP).- Les problèmes des femmes et enfants en situation difficile a fait l’objet d’échange mardi, à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC), lors du lancement de la 2ème édition de formation des enquêteurs du Fonds national pour la promotion de la femme et la protection de l’enfant (Fonafen).
« Nous avons organisé la mise à niveau des agents et cadres parce que nous voudrions que Fonafen puisse changer la physionomie de chaque agent pour qu’il soit en mesure de représenter la structure fatalement au niveau provincial et national », a déclaré Charles Ngongo, directeur des ressources humaines du Fonafen.
« Il existe chez nous un bon nombre d’agents ne connaissent pas les attributions de Fonafen, raison pour laquelle nous voulons qu’ils soient formés avant de descendre sur le terrain pour la mobilisation. Nos agents doivent être en mesure de savoir ce qu’ils peuvent apporter comme solutions aux problèmes de la femme et de l’enfant en situation difficile », a-t-il ajouté.
M. Ngongo a fait savoir que Fonafen est déjà sur le terrain depuis les inondations causées par les pluies qui se sont abattues du 04 au 05 avril dans la ville de Kinshasa, dans différents sites pour voir les conditions des femmes et des enfants dans des centres d’accueil. Cela pour permettre à Fonafen d’intervenir, même à 50 % dans la prise en charge.
Il a, en outre, plaidé auprès du Gouvernement pour aider les femmes et les enfants.
«Nous plaidons auprès du Gouvernement pour venir en aide aux femmes et aux enfants, car il n’est pas seulement question de leur donner une place, mais plutôt de donner aussi des moyens à ces femmes pour qu’elles soient en mesure de se prendre en charge», a-t-il indiqué.
De son côté, Ernestine Kakoto, chef de bureau Fonafen de la commune de Lemba, a sollicité une aide des autorités pour l’aménagement d’un beau cadre en faveur de cette structure étatique pour garantir de bonnes conditions du travail de ses agents.
« Les Fonafen n’a pas de bureau ici à la commune de Lemba. Cet espace que la maison communale nous a offert, ne nous permet pas de travailler comme il faut. Il nous arrive, de fois, de manquer de place. Sur ce, nous sollicitons des autorités d’aménager un beau cadre pour nous mettre dans de bonnes conditions avec un équipement digne de son nom, car notre travail touche à une couche de personnes très sensibles », a-t-il déclaré.
« Nous attendons à la fin de cette formation que nos enquêteurs deviennent compétitifs et meilleurs au sein de la province par des travaux et des enquêtes qui interviendront dans des ménages, des associations, des ONG, des orphelinats, etc., étant donné que nous avons beaucoup de problèmes dans la province, chez la femme et les enfants en difficulté », a-t-il ajouté.
Pour sa part, Christian Giasuma, directeur technique de Fonafen, a circonscrit cette formation dans les attributions de la structure.
« Cette formation fait partie des attributions régaliennes du Fonafen, celles de renforcer les capacités des cadres et agents, mais particulièrement cette formation est destinée aux enquêteurs du Fonafen pour qu’ils soient outillés à mieux faire leur travail de mobilisation de ressources », a-t-il indiqué.
« Nous vous montrons comment manipuler une fiche d’enquête, parce que nous avons deux cibles : il s’agit de l’enfant et de la femme. A côté de cette cible-là, il y a un lien, celui de mobilisation des ressources pour pouvoir financer les actions, les projets et les programmes de la femme et de l’enfant. Une formation très importante pour la direction générale en vue de la concrétisation de son plan budgétaire annuelle 2025 », a-t-il renseigné.
Cette activité entre dans la deuxième phase du lancement des formations des agents et cadre Fonafen, après celui qui a eu lieu dans le district de la Tsangu le 09 avril, à la maison communale de Masina. ACP/