Kinshasa, 19 décembre 2023 (ACP).- Une fondation s’est engagée, mardi à mettre les bouchées doubles pour faire de l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes du regroupement communal de Tshangu à Kinshasa, en République démocratique du Congo, son cheval de bataille afin de lutter contre le chômage, a-t-on appris dans un entretien.
« Nous allons donner aux femmes et aux jeunes de Tshiangu des micros crédits, pour qu’elles fassent des affaires et gagner plus d’argent. Qu’ils deviennent des entrepreneurs et des créateurs d’emplois afin de lutter contre le chômage et la délinquance juvénile dans cette partie de la capitale », a déclaré Ted Balekeshayi, fondateur de la Fondation « BELKAS ».
« Ceci, constitue notre façon d’appuyer le Président Tshisekedi qui a fait de l’entrepreneuriat son cheval de bataille », a-t-il souligné.
Et d’ajouter : « J’aimerai que nos mamans ne travaillent pas seulement pour donner à manger à leurs enfants mais qu’elles deviennent réellement riches et indépendantes dans leurs ménages. C’est possible que les mamans de Tshangu deviennent riches à partir des formations et de l’argent que nous allons mettre à leurs disposition pour le bon déroulement de leurs activités génératrices des revenus », a martelé Ted Balekeshayi.
Dans le même contexte, cette Fondation a tout mis en œuvre pour offrir une chance de survie à cette catégorie des personnes qui avait déjà perdu l’espoir de vivre ainsi que les hommes de métier dont les cordonniers, les menuisiers, etc. vivant dans ce coin de Kinshasa en leur accordant une chance de devenir créateur d’emplois malgré leur condition de vulnérabilité, avant d’appeler chacun et tous à un comportement responsable dans la gestion des fonds mis à leur disposition.
« (…) tout doit être mis en œuvre pour outiller, informer et rendre utile l’homme qui demeure le moteur du développement par l’ouverture des centres d’initiation à l’information, à la microfinance, à l’entrepreneuriat ainsi qu’aux autres métiers et lui accorder un appui et un accompagnement au regard de la situation critique dans laquelle croupit la population de Tshangu », a-t-il ajouté.
Cet acteur social est revenu sur la nécessité et l’urgence de la mise en application du plan d’urbanisation du district de Tshangu, dans l’est de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
« La mise en application du plan d’urbanisation du district de Tshangu, dans l’est de Kinshasa, constitue une urgence de l’heure au regard de l’état de délabrement prononcé de ses infrastructures avec comme axe prioritaire l’asphaltage des principales routes, l’amélioration et la desserte régulière en eau potable et en énergie électrique, la construction des écoles et autres centres de santé pour son développement endogène raison pour laquelle nous ne cesserons de lancer ce ris d’alarme jusqu’au jour où nous serons entendu par les décideurs car c’est par là que commencera notre développement », a déclaré-t-il poursuivi.
Et de poursuivre : « Je crois fermement au potentiel humain de Tshangu et à l’amour du travail qui demeure le levier du développement personnel et collectif, ainsi donc nous mettrons tout en œuvre pour réussir cette mission afin de mettre fin au phénomène « Kuluna » qui sème la terreur et la désolation dans le district de Tshangu ».
Notez que le regroupement communal de Tshangu compte cinq (5Avec ses cinq communes, à savoir : Masina, N’djili, Kimbanseke, N’sele et Maluku, le district de Tshangu compte six (6) millions d’habitants. ACP/Kayu