Kinshasa, 24 août 2022 (ACP).- La plateforme « Agir pour les Élections transparentes et apaisées (AETA) », a appelé la Commission électorale nationale indépendante (CENI), à accélérer le processus d’actualisation de la cartographie des centres d’identification et d’inscription des électeurs qui constitue un prélude à la révision du fichier électoral, à travers une déclaration rendue publique mardi et dont l’ACP s’est procuré une copie mercredi.
Selon la source, le secrétaire permanent de cette plateforme, Jérôme Bonso, qui a lu la déclaration, a fait savoir qu’il est important d’accélérer ces opérations, car à ce jour moins de 400 jours pour convoquer le corps électoral, au regard des délais des opérations électorales planifiées.
Parlant de la refonte du fichier électoral, AETA se demande si les données de la cartographie de 5 pays concernés (Afrique du Sud, France, Canada, USA et Belgique) sont aussi prises en compte dans le travail d’actualisation de la cartographie opérationnelle en cours.
Des recommandations à toutes les parties prenantes
Dans les recommandations, cette plateforme a demandé à la CENI d’opérer un choix judicieux de l’approche technique et opérationnelle de la révision du fichier électoral, dans la mutualisation avec l’ONIP, pour la prise en compte et la gestion concertée de 27 variables liées à l’enrôlement et à l’identification de la population qui entrainerait un temps supplémentaire pour la centrale électorale en vue de la gestion harmonieuse de 27 variables.
L’AETA a appelé aussi la CENI de diviser les provinces en 3 zones ou aires opérationnelles comprenant 9 provinces chacune pour les deux premières, et 8 provinces pour la troisième, en y annexant une neuvième « province » à constituer pour les 5 pays pilotes.
Au Parlement, cette plateforme l’a exhorté à doter la CENI d’un budget conséquent pour l’exercice 2023, lors de la session budgétaire de septembre prochain, afin de rattraper le retard dans la mise en œuvre des opérations électorales.
Quant au gouvernement, elle l’a encouragé à mettre à leur disposition tous les moyens nécessaires et de respecter le plan de décaissement régulier des fonds et des dotations.
Les organisations de la société civile sont appelées à sensibiliser et mobiliser la population pour le suivi et le contrôle citoyen du processus électoral qui se sont également engagées dans un plaidoyer auprès des acteurs clés visant à faire respecter l’obligation constitutionnelle d’organiser les élections en 2023. ACP/KHM/OB/MNI/HBB