Kinshasa, 31 janvier 2021.- La problématique de l’union libre (en lingala «libala yaka to vanda») en RDC est liée au taux de la dot souvent élevé, empêchant les jeunes fiancés à s’engager dignement dans le mariage, ont soutenu samedi deux acteurs sociaux, lors d’un débat interactif radiodiffusé.
La présidente de l’ONG «Forum de la femme et des jeunes», Joséphine Ngalula a reconnu l’ampleur que prend de plus en plus ce phénomène qui selon elle, déshonore les familles congolaises.
Elle a, à ce sujet, demandé à l’Etat congolais de se pencher sérieusement sur la question pour y apporter des solutions idoines à travers le renforcement des mesures réglementant la dot qui doit être symbolique conformément à la législation nationale, avant de recommander à la société civile de continuer à multiplier des campagnes de sensibilisation et mener des plaidoyers dans le souci d’éradiquer ce type de mariage.
Le prof. Lapika Nkumu, sociologue et anthropologue de formation, a défini le mariage comme un besoin sociétal dont l’objectif essentiel est de fonder un foyer, socle de base de toute communauté.
Il a, en guise des pistes de solutions pour éradiquer cette tare, préconisé la documentation de toutes les unions conjugales pour en savoir davantage et la conscientisation des parents et des enfants. ACP/CL/May