Kinshasa, 16 Juillet 2023 (ACP).- La formation est une opportunité pour la participation massive des femmes candidates aux élections de 2023, a affirmé samedi un activiste de la société civile à Kinshasa en République démocratique du Congo, au cours d’un entretien avec l’ACP.
« Toutefois, au niveau de la société civile, les organisations se préparent pour parvenir à l’élection massive de femmes lors des prochains scrutins. Depuis l’année dernière, la société civile a commencé à organiser des activités entre autre la formation et l’information qui visent à consolider la participation politique et électorale des femmes », a déclaré une personnalité de la société civile congolaise Me Arthur Omar Kayumba.
Et de poursuivre en ces termes : « voilà pourquoi, dès l’entame du processus électoral, la société civile a d’abord tenu à obtenir l’alignement paritaire sur des listes électorales des partis et regroupements politiques lors des réformes électorales de 2022. Ensuite, la société civile s’est penchée à l’éducation civique et électorale et à la mobilisation électorale des femmes ».
Me Kayumba a, à cet effet expliqué que : « des sensibilisations ont été organisées autour des progrès de notre démocratie et du bilan des relations entre les élus et les électeurs. Avant, pendant et après la phase d’enrôlement des électeurs. La société civile a mobilisé les femmes à s’enrôler davantage dans la perspective d’avoir une masse électorale des femmes. Aujourd’hui, les données de la CENI démontrent que le fichier électoral est constitué à majorité des femmes ».
Il a martelé que : « En vue de réaliser les promesses du fait que lors des réformes électorales de 2022 nous avons obtenu l’exemption de caution électorale pour les listes électorales qui auront plus de femmes, aujourd’hui, nous offrons aux femmes candidates des opportunités de réseautage entre femmes candidates expérimentées et non expérimentées, les opportunités de formation et de renforcement des capacités sur la communication politique pendant la campagne électorale et sur l’élaboration et la présentation des messages et projets de société. Cette dynamique se poursuit ».
Interrogeant sur la loi ?
Par ailleurs Me Arthur Kayumba a expliqué que la seule garantie de sécurité électorale en faveur des candidatures féminines c’est l’alinéa 3 de l’article 13 de la loi électorale qui stipule : « la liste qui aura alignée 50% au minimum des candidatures féminines dans une circonscription électorale, sera exemptée du paiement du cautionnement électoral ».
Il a laissé entendre que : « Cette sécurité électorale n’intervient qu’avant les opérations, c’est-à-dire ; dans l’élaboration des listes électorales. Pour la suite, les femmes et filles seront soumises à des règles générales. Autant que c’est seulement avant le vote proprement dit que les femmes peuvent capitaliser les opportunités qu’offre l’alinéa 3 de l’article sus-évoqué ».
ACP/CL