La lutte contre les violences basées sur le genre dans les médias congolais encouragée

Kinshasa, 6 décembre 2024(ACP).- La lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) dans les médias congolais a été encouragée vendredi en vue de sécuriser ceux qui sont dans le domaine du journalisme, au cours d’un entretien à Kinshasa en République démocratique du Congo.

Si vraiment les femmes des médias congolais trouvent la place qu’il faut au même titre que l’homme, je crois que notre pays va aller de l’avant parce que le travail de journaliste, c’est de faire en sorte que ce développement-là vienne en tenant en compte des efforts de tous, sans discrimination. C’est pourquoi j’encourage vraiment ceux qui travaillent dans la lutte contre les violences basées sur le genre dans les médias congolais », a déclaré Mme Rose Masala, présidente nationale exécutive de l’Union congolaise des femmes des médias(Ucofem).

« Je suis très honorée par le fait que je suis Union congolaise des femmes des médias (Ucofem) qui est une structure qui s’est lancée très tôt pour la promotion des droits de femmes. Aujourd’hui, je vois les jeunes associations des femmes emboiter le pas, je me sens rassurée, tout en espérant que la lutte va continuer afin d’arriver dans quelques années à zéro différence entre les hommes et femmes », a-t-elle ajouté, avant de m’émettre le vœu « que tout le monde dans les médias soit considéré de la même manière ; il ne faut pas que les femmes continuent à subir des injustices, des atrocités, des harcèlements ».

Mme Masala s’est exprimée à l’occasion de la soirée de Gala organisée par la Tribune des femmes des médias (TFM) où elle a reçu un trophée parmi les femmes journalistes qui ont marqué la presse congolaise. Elle a été primée pour sa lutte aux cotés des femmes des médias pour l’intégration de la dimension genre dans les contenus médiatiques.

« Je me suis senti honorée d’être parmi les invités et de recevoir un prix parmi les femmes journalistes congolaises », a-t-elle dit avant de déplorer la mort de cinq (5) journalistes décédés au mois de novembre dernier dont l’une d’entre a été agressée en revenant du travail. « C’est vraiment triste ce qui se passe dans le milieu de journalistes ; en une semaine nous avons perdu pratiquement 5, l’une d’entre eux a été agressée par des bandits en revenant du travail, Nous souhaiterions ne plus compter de perte de vies humaines dans ces conditions-là. Le métier du journaliste, c’est un travail destiné à servir la nation », a-t-elle conclu.

 ACP/JF

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