Kinshasa, 17 mars 2025 (ACP).- La première célébration nationale de la masculinité positive est prévue le 31 mars à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé samedi un expert au ministère du genre, au cours d’une conférence.
« Pour la toute première fois, nous allons profiter du mois des droits de la femme pour célébrer, le 31 mars 2025, la première la journée nationale de la masculinité positive. Le ministère du Genre s’y emploie afin que cette manifestation ait un éclat particulier », a déclaré Mbo Vanga, expert au ministère du genre, famille et enfant.
Rappelant le thème de la JIF de cette année : « pour toutes les femmes et les filles, droit, égalité et autonomisation, la congolaise au centre de toutes les ambitions», M Vanga a fait savoir que par masculinité positive, il faut comprendre la contribution de l’homme et du garçon dans l’accompagnement de la femme afin que cette dernière atteigne son autonomisation.
Selon lui, la femme joue un rôle prépondérant dans tous les instances de la société, notamment, dans le ménage comme mère et première éducatrice, dans la société, en politique et sur le plan économique, comme initiatrices génératrices des recettes, ceci pour participer de manière véritable au développement de la Nation.
« Sur le plan économique, nous avons aussi la femme qui intervient en tout cas dans la majeure partie dans l’économie de notre pays puisque notre économie est essentiellement informelle, et c’est à ce niveau-là que la femme attrape aussi ses revenus aussi », a dit M Vanga.
En matière des violences faites à la femme, il a évoqué que la RDC est parmi les pays disposant des instruments qui doivent être vulgarisés à la fois dans les milieux urbains et ruraux, saluant pour ce faire, la politique de développement local de 145 territoires pour atteindre l’arrière – pays à ce sujet.
De son côté, Mme Emmanuella Mananga, étudiante à l’ISP/ Gombe, en L3 Gestion des entreprises, parlant l’importance de la lecture a, encouragé les femmes à la lecture.
« La lecture permet de se cultiver, de s’épanouir, de se conduire dans le monde des idées, d’acquérir de nouvelles connaissances et d’apprendre à nourrir l’esprit », a- t-elle dit.
La RDC compte près de 60% des paysannes
Mme Alphonsine Nguba, conseillère chargée du Genre, famille et enfants à la Croix rouge provinciale de Kinshasa, a au nom du président provincial, Nkuyi Sisi, relevé que la RDC compte 60% des femmes paysannes (3/4 de la nourriture nécessaire à la famille) qui, par différentes activités s’assurent de leur autonomisation et contribue à leur manière au développement national.
Par ailleurs, elle a également fait état de la médiocrité des infrastructures qu’elles utilisent pour exploiter la terre et d’autres difficultés auxquelles elles font face en milieux ruraux.
Grégoire Mateso, président national de la Croix rouge/RDC a, félicité les femmes volontaires pour leur engagement à la cause des vulnérables au même titre que leurs collègues hommes, avant de les appeler à maintenir le cap.
A cette occasion, un diplôme de satisfecit à été décerné à Mme Violette Lakulu pour son engagement en tant qu’infirmière ayant accompli des actes remarquables aux blessés et aux populations vulnérables, notamment dans les situations humanitaires complexes, a-t-il dit.
Les efforts des volontaires femmes salués
Pour sa part, Mme Merkiss Michaël Kabala vice-présidente de la Croix rouge de la RDC a, salué les efforts que déploient toutes les femmes volontaires de la RDC pour intervenir en faveur des vulnérables, partout à travers le pays en intervenant pour des cas des épidémies et autres catastrophes naturelles qui sévissent dans le pays.
Une collecte de fonds a été organisée par la secrétaire nationale de la CRRDC, Gloria Lombo pour soutenir les victimes de guerre à l’Est dont le fonds rassemblé sera remis, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de trisomie 21 qui sera organisée, le 22 mars, au Fleuve Congo Hôtel.
La Croix-Rouge a été autorisée par le décret présidentiel Joseph Kasa-Vubu, signé le 1er mars 1961, faisant d’elle un service auxiliaire du pouvoir public. Depuis lors, la Croix rouge travaille toujours en parfaite collaboration avec l’État sur tout ce qui touche aux questions à caractère humanitaires. ACP/C.L.