Kinshasa, 09 novembre 2020 (ACP).- La présidente de l’Association des femmes congolaises de la presse écrite (ACOFEP), Grace Kangundu Ngyke, a tenu lundi au Centre de rééducation pour handicapés physiques (CRHP), à Kinshasa, une tribune d’expression populaire sous le thème : « Démocratie et consolidation de l’identité nationale » dans le cadre de renforcement des capacités des médias.
Pour Mme Kangundu, cette tribune plaide pour le renforcement des capacités des médias en faveur d’un environnement plus favorable, à la démocratie et au développement ainsi qu’à la promotion de la liberté d’expression et à l’égalité des sexes en matière des débats.
Le Pr Georges Wawa, l’un des intervenants qui s’est appesanti sur la notion de «bien-vivre», a fait savoir que cela dépend de nombreux facteurs humains et relationnels. D’où la nécessité d’oser se rencontrer, d’apprendre à se connaitre et d’accepter d’être différents pour que naisse une cohabitation de qualité, un voisinage harmonieux qui favorise un sentiment de bien-être et de sécurité.
Cette notion, a-t-il renchéri, exprime les liens pacifiques, de bonne entente qu’entretiennent des personnes, des ethnies ou des peuples avec d’autres, dans leur environnement de vie ou leur territoire, précisant que le bien-vivre congolais est une réalité que des discours des leaders politiques congolais dénaturent.
De son côté, Mme Sylvie Elenge, activiste des droits humains et promotrice du genre ayant développé le thème : «Promotion d’une citoyenneté supra ethnique, rôle de la femme», a déploré la notion de l’ethnicisassions du pouvoir car, elle est considérée comme un facteur de division sociale et des conflits.
Cette situation démontre une évolution anormale des relations sociales dans notre société affectée par des actes discriminatoires, la stigmatisation, la séparation, les violences et les insultes à caractère ethnique, a-t-elle dit, signalant qu’être citoyen en RDC, fait partie des conventions érigées par l’Etat et des droits figurant dans la Constitution du 18 février 2006.
Quant à l’actrice politique, Angèle Makombo, qui est intervenue sur «la gestion publique et la lutte contre le tribalisme», le tribalisme est un sentiment de supériorité, d’injustice des uns envers les autres, ajoutant qu’il parait comme une arme des politiques en Afrique, nécessitant d’être éradiquée par la dénonciation et la création d’une législation. ACP/Fng/ ODM/May