Le gouvernement congolais appelé à collaborer avec les marginalisées dans l’organisation du recensement

Kinshasa, 27 août 2024 (ACP).- Le gouvernement de la République démocratique du Congo a été appelé mardi à Kinshasa, à collaborer avec les communautés marginalisées dans l’organisation du recensement, lors de la célébration de la journée internationale de la population.

«Je profite de cette occasion pour lancer un appel au gouvernement congolais à construire un avenir résilient, équitable en donnant la priorité à l’investissement dans l’organisation de recensement de la population et de l’habitat du pays en collaborant avec les communautés marginalisées», a déclaré Ma Mady Biaye, représentant résident du Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA). «Ceci se fera également en garantissant une collecte des données (…), en collaborant avec les communautés marginalisées en exploitant les technologies des manières responsables et en soutenant le système statistiques nationale», a-t-il ajouté, avant de souligner que : «Nous nous préparons à entrer dans une série de recensement de la population et de l’habitat 2030. Nous devons veuillez en ce que le processus de production des données et d’informations statistiques soient prioritaires et mener, en temps opportun et régulièrement, mais également dans le respect des droits individuels qui reflètent avec précision les expériences multiformes de tous».

Il a fait savoir que l’UNFPA est en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes et s’est engagée à soutenir et à aider le gouvernement congolais à exploiter le pouvoir des données inclusives pour construire le système de société résiliente. «L’UNFPA s’est engagé à soutenir et à aider le gouvernement congolais à exploiter (…) pour avoir des décisions éclairées, efficaces et un moyen, en particulier pour l’élaboration de politique de programme de stratégie de plan et de budget qui favorisent l’inclusion et l’équité», a indiqué M. Ma Mady Biaye. « Ensemble nous pouvons forger un avenir où chaque personne est prise en compte, chaque communauté est reconnue et chaque besoin est également pris en compte », a-t-il enchéri.

Le recensement offre la possibilité de garantir une planification

Pour sa part, M. Guylain Nyembo, vice-Premier ministre, ministre du Plan et de la coordination de l’aide au développement a fait savoir que le recensement offre à la RDC la possibilité d’améliorer les connaissances socio démographiques et de garantir une meilleure planification du développement économique. «La journée internationale de la population coïncide également avec le préparatif du lancement du second recensement général de la population et de l’habitat. Ceci est un processus par lequel la RDC entend s’offrir la possibilité d’améliorer les connaissances sur ses propres caractéristiques socioéconomiques et socio démographiques en vue, non seulement de garantir une meilleure planification du développement économique, mais également de répondre au serment traité, celui de laisser personnes de côté», a-t-il déclaré.

«Figurant parmi les pays le plus densément peuple au monde, deuxième en Afrique, selon les estimations, la RDC connait une croissance démographique. Cette réalité soumet le pays à deux grandes difficultés», a-t-il ajouté. Selon le vice-Premier ministre Nyembo, le premier défi consiste à sa capacité à capter la croissance démographique ainsi que les dividendes qui en découlent, notamment à travers l’existence d’un système des statistiques nationales fiables. Et le second consiste à sa capacité de rencontrer, par l’action de service public, les besoins sociaux de bases de la population, de veiller à sa sécurité et de créer les conditions de possibilité de son développement à travers les investissements en matière de l’éducation et de la santé et de l’emploi.

Organisée avec le concours du ministère du Plan et de la coordination de l’aide au développement en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), cette journée a été commémorée sous le thème : «exploiter le pouvoir des données inclusives pour un avenir résilient et équitable pour tous». Cette activité avait connu la participation de certains membres du gouvernement, des élus du peuple et sénateurs ainsi que plusieurs organisations de la société civile des femmes et des jeunes. ACP/

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