Kinshasa, 05 novembre 2021 (ACP).- Les acteurs des entreprises publiques et privées ont été formés et sensibilisés du 1er au 4 novembre en cours sur la lutte contre la corruption et les droits de l’homme dans le cadre de l’atelier organisé par la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) dans la salle des conférences du ministère des affaires étrangères, à la Gombe.
A l’issue de cette formation, les participants ont pris l’engagement d’accompagner le Chef de l’Etat dans son combat contre la corruption afin de faire de la RDC un pays où les antivaleurs n’ont pas des raisons d’être.
Intervenant sur le cadre normatif de la lutte contre la corruption, le Professeur Luzolo Bambi a épinglé la mauvaise interprétation du code pénal vieux de 80 ans comme étant l’un des handicaps à la lutte contre cette antivaleur en RDC avant de souligner que les points chauds de la corruption se retrouvent dans les entreprises publiques.
A cet effet, il a indiqué que l’instauration de l’état de droit en RDC peut contribuer à l’éradication de la corruption surtout dans le secteur minier. Dans le cas contraire, a-t-il poursuivi, la justice transitionnelle peut être le seul palliatif. Il sied de rappeler que les participants à ces assises ont échangé sur quelques expériences autour du cadre normatif régional, national et international de lutte contre ce fléau, de l’agent public et de l’éthique. ACP/Kayu/RN/OB/Cfm/NiG/SGB/TKM