Kinshasa, 20 juin 2025 (ACP).– Les candidatures féminines à la tête de la Cour constitutionnelle, ont été encouragées vendredi pour le positionnement de femmes dans les instances de prise des décisions, a déclaré dans une entrevue, une avocate du barreau de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).
«A l’élection du président de la Cour constitutionnelle qui aura lieu aujourd’hui 20 juin, j’encourage la candidature féminine de Mme Marthe Odio, qui se présente comme candidate de la rupture capable d’impulser une jurisprudence plus structurante, redonnant à la Cour constitutionnelle son rôle doctrinal affaibli ce derniers temps», a déclaré Me Diane Tshibola, avocate au barreau de Kinshasa.
«Elle a été nommée en janvier 2025 dans les quotas présidentiels. Le fait qu’elle postule pour la présidence de la Cour constitutionnelle, pour moi, je ne peux que l’accueillir positivement étant donné que nous militons pour le positionnement des femmes aux instances de prise de décision», a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, Me Tshibola a fait que la juge Marthe Odio va excéder à Dieudonné Diamuleta qui a déjà fait trois ans étant que président de cette haute institution de justice congolaise.
«Le 20 juin restera une date inoubliable car une grande dame va prendre le poste du président de la Cour constitutionnelle. Ce n’est pas n’importe qui, c’est une tête bien faite que je félicite déjà d’avance parce que je sais que la femme se décide, c’est un bon résultat», a-t-elle martelé, signalant que ce sera une première en République démocratique du Congo, de voir une femme présider la cour constitutionnelle.
Selon elle, un signal fort en RDC où la masculinité domine les sphères de pouvoir.
«Elle est connue comme un modèle de rigueur dans son parcours et elle incarne l’autorité du droit», a-t-elle conclu.
ACP/ODM