Les jeunes de Lubumbashi engagés à promouvoir la masculinité positive

Lubumbashi, 12 Juin 2020(ACP).- Les jeunes de Lubumbashi se sont engagés à promouvoir dans leur quotidien une masculinité positive en vue de construire une société véritablement égalitaire où l’homme n’écrase pas la femme.

Ils ont pris cet engagement à l’issue de l’activité Face aux jeunes de la communauté Habari RDC tenue au complexe Kiwele de Lubumbashi sous le thème « masculinité positive : c’est quoi un vrai homme ? ».

Les jeunes, filles et garçons, ont proposé et promis d’adopter des attitudes de changement pour permettre à l’homme de ne pas se sentir supérieur à la femme, mais de considérer celle-ci comme un être égal, sur les plans des droits fondamentaux. Ils ont assuré qu’il n’y a pas de plaisir à écraser la femme pour que l’homme affirme sa masculinité.

Ce face aux jeunes de Lubumbashi a été animée par la journaliste et défenseuse des droits de femmes, Mme Godlive Nyemba. Elle a invité les jeunes à s’approprier la masculinité positive en bannissant des us rétrogrades afin de contribuer à l’érection d’une communauté où la force, la responsabilité, le travail, la maîtrise des émotions, l’indépendance financière, la prise de décision sont autant liés à la femme qu’à l’homme.  

Un vrai homme est avant tout un humain

Les jeunes de Lubumbashi  ont souligné qu’un vrai homme est avant tout un humain. Ils ont renchéri qu’être un vrai homme équivaut à celui qui considère la femme comme un être égal à lui, en mettant en exergue son véritable humanisme. Un vrai homme est également celui qui fait preuve de sa sensibilité, sa fragilité et qui extériorise ses émotions positives comme négatives.

Ils ont déploré que l’éducation dans la société contraint l’homme à ne pas afficher certains comportements, longtemps considérés comme exclusifs à n’être vu et vécus que chez les femmes. Ils ont épinglé les phrases qui ne favorise nullement dans la société la masculinité positive telles « un homme doit avoir un cœur dur,  un homme ne laisse jamais ses larmes couler » comme qui dirait que l’homme ne ressent jamais la douleur, il est un être insensible. Ils ont aussi relevé que la société voit d’un mauvais œil un homme qui participe aux travaux ménagers dans sa famille.

Ils ont appelé à bannir ces préjugés afin de vivre la masculinité positive. Participer aux tâches ménagères dans mon foyer, n’enlève rien à ce que je suis homme, mari et père de famille, a laissé entendre Josué Vangu, un jeune marié de Lubumbashi. ACP/Kayu

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