Kinshasa, 1 er 2021 (ACP).- L’ONG « Agir Ensemble » (AGIRENS) a sensibilisé, au cours d’un atelier de formation organisé le week-end dernier à Kinshasa, les leaders communautaires notamment les policiers, médecins et étudiants, aux techniques de prévention, d’alerte, de référencement et de protection des survivantes des violences basées sur le genre (VBG) en général et des violences domestiques en particulier, afin de briser les normes sociales qui marginalisent la femme.
Au cours de cet atelier, M. Héritier Kapesa, expert en VBG a indiqué que la famille est l’épicentre des VBG dans la société congolaise qui ne favorise pas l’émancipation de la fille. Il a, à cette occasion, mis un accent sur la prise de conscience collective pour briser les normes sociales qui marginalisent la femme, à travers la promotion de l’équité et l’égalité du genre ainsi que l’intensification de la lutte contre les inégalités liées aux sexes.
« Il faut lutter pour promouvoir les droits de la femme et de la fille au sein de la famille et ne pas fermer les yeux devant la souffrance de l’autre en particulier celle de la fille et la femme« , a-t-il conseillé.
Les leaders communautaires appelés à accompagner les victimes des VBG
Compte tenu des préjudices que subissent les survivantes des VBG, M. Kapesa a recommandé aux leaders communautaires d’accompagner ces dernières vers des personnes ressources à savoir, les spécialistes en psychologie ou en traumatologie pour résoudre les problèmes liés à leur santé.
M.Paty Siwala, l’un des membres de cette organisation a pour sa part, invité tous les leaders présents à cette activité à devenir leurs points focaux de référencement dans leurs milieux sociaux. Il sied de rappeler que cette activité rentre dans le cadre de la mise en œuvre de son projet « Ngayi po na yo » lancé en novembre dernier. ACP/