Les OPJ de la commune de Barumbu appelés à faire respecter les droits de l’homme et les mesures barrières

Kinshasa,14 juillet 2020 (ACP).-  L’ONG  » Action contre les violations des droits des personnes vulnérables (ACVDP), en partenariat avec le centre Carter a, à travers son programme  » Maison des Droits de l’Homme( MDH) », appelé les Officiers de police judiciaire (OPJ) de la commune de Barumbu à faire respecter les droits de l’homme de manière stricte pour éviter leurs violations et à faire observer les mesures barrières édictées par les autorités dans les milieux de travail, en cette période de la pandémie de la Covid-19 qui sévit dans le pays.

Le président de cette structure, Crispin Kobolongo qui a renseigné mardi l’ACP, a fait savoir que cet appel a été lancé  au cours de la journée de sensibilisation de ces auxiliaires de justice aux questions relatives aux droits de l’homme, à la participation citoyenne et à la mise en place des mécanismes d’alerte, de protection liés à  la COVID-19.

L’animateur de ces assises, Me Jean-Paul Makwela s’est longuement entretenu avec les participants sur les questions liées aux droits de l’homme et à la campagne de participation citoyenne en cette période de la COVID-19.

Me Jean-Paul Makwela, animateur de cette campagne et responsable de l’Association de Défense des Droits de l’homme : » Secours aux Détenus  (ADSAD) » a, quant à lui, insisté que  les OPJ qui sont les yeux, les oreilles et les bras du ministère public dans leurs activités, doivent faire respecter de manière stricte les droits de  l’homme et aussi faire observer ces mesures barrières.

Il a également signalé aux participants que la philosophie des droits de l’homme tire son essence du grand penseur Confucius qui déclara : » Ce que tu ne veux pas qu’on te fasse, ne le fais pas à l’autre « . C’est la règle d’or des droits de l’homme, a-t-il dit, avant d’évoquer les douze droits de la personne à protéger et d’expliquer aux OPJ leur obligation d’informer de façon immédiate la personne arrêtée des motifs de son arrestation dans la langue qu’elle comprend.

La sécurité, pilier du développement d’une société

Me Makwela a souligné que la sécurité est au centre de tout développement car sans elle, on ne peut espérer à un quelconque développement dans une société, avant d’inviter les OPJ à un engagement citoyen par une franche collaboration avec la population.

De son côté, le commissaire supérieur Musangu, expert au Comité de Suivi de la Réforme de la Police (CSRP), a salué l’initiative de cette association avant de parler de la réforme initiée au niveau de la police visant à rétablir le dialogue rompu entre les services de sécurité et la population.

Il a, à cette occasion, rappelé la mission régalienne de la police qui est celle d’assurer la protection des personnes et de leurs biens, faisant savoir que police est un service à rendre à la population. « En cette période de Covid-19 où la sécurité sanitaire de la population est menacée, la police est appelée à intervenir en jouant véritablement son rôle », ajoute-t-il.

Quant à Me Sese, Point focal du Réseau pour la Réforme du Secteur de Sécurité et de Justice (RRSSJ), il a rappelé aux participants le concept de la police de proximité, à savoir : 3P: Proximité-Partenariat- Prévention  et 3R: Redevabilité- Résolution et Respect des droits de l’homme avant de parler de dix règles d’or de la PNC.

Notons que cette activité qui s’est déroulée dans le strict respect de la distanciation sociale  liée à la pandémie du Covid-19, s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la deuxième et dernière phase du Projet de sensibilisation pour une meilleure protection des droits de l’homme. ACP/Zng/May  

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