L’implication des femmes dans les résolutions de conflits recommandée à l’Université de Kinshasa

Kinshasa, 25 mars 2025 (ACP).- L’implication des femmes dans les programmes des résolutions des conflits a été recommandée, lors d’une conférence lundi, à l’université de Kinshasa (Unikin), dans le centre de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

«Impliqué les femmes dans le programme des résolutions de conflits pendant et après le conflit et les autonomiser. Assurer une bonne prise en charge holistique des victimes des femmes survivantes des violences sexuelles et mettre en place un mécanisme de prévention», a déclaré, à cette occesion,  Aldashanty Tuluka, directrice du cabinet du ministère du Genre et famille.

Plusieurs recommandations ont été faites à ces assises entre autres:  mettre en place une approche multidimensionnelle pour la résolution des conflits à l’Est, notamment à travers la réforme des FARDC, la diplomatie active et agissante, la gestion équitable des ressources; Associer l’anthropologie juridique à la géostratégie pour une meilleure résolution des conflits; Impliquer la femme dans la table des négociations; mettre en œuvre le plan d’action troisième génération de la résolution 1325; intégrer le genre pour tenir compte des besoins spécifiques des hommes et des femmes dans la reconstruction, sensibiliser, former et faire le plaidoyer sur le génocide sexuel et le génocost et Assurer l’éducation des femmes pour leur donner les connaissances et compétences nécessaires dans la gestion des conflits.

Japhet Kaluila, coordonnateur des étudiants de l’université de Kinshasa, a indiqué que l’autonomisation et les droits d’égalité sont un cri du cœur des millions de femmes et jeunes filles qui militent que pour un monde égalitaire.

«Aujourd’hui, on nous a parlé des droits, d’égalité et d’autonomisation. Au-dèla d’être que des mots, c’est un cri du cœur, un cri  des millions de femmes et filles qui ne veulent que exister à égalité, réussir à égalité et rêver à égalité. Tout en participant à la paix et la sécurité de notre pays la RDC. Pour lui, laisser une femme en arrière, c’est priver le monde de sa lumière. En revanche, dit-il, soutenir la femme, c’est bâtir un monde plus fort et juste. Il a adressé un message d’espoir aux femmes et aux étudiantes en particulier qu’elles sont la preuve que tout est possible qu’ensemble les hommes iront de l’avant», a-t-il conclu. ACP/ UKB

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