Kinshasa, 18 novembre 2021 (ACP).- La coordinatrice de la Coalition des femmes leaders pour l’environnement et le développement durable (CFLEDD), Dorothée Lisenga s’est dite satisfaite de la prise en compte des questions transversales sur le genre dans le document de la nouvelle réforme foncière, lors de la validation de la politique nationale foncière mercredi à Kinshasa.
Elle a fait savoir que le draft de cette politique foncière a été bien étoffée et les questions de toutes les parties prenantes dont les chefs coutumiers et les chefs de terre avec leurs charges, y compris les femmes, ont été clarifiées.
A cela s’ajoutent leurs plaidoyers et réclamations, ainsi que l’État congolais lui-même en tant que détenteur des terres ou autorité de régulation en matière des terres.
« Notre combat est l’accès de la femme à la tenure foncière et sa participation dans la prise des décisions. Nous sommes arrivés à la fin, les inputs qui viennent des groupes thématiques sont à insérer», a-t-elle dit, ajoutant que c’est une grande évolution vers la réforme proprement dite car, les bases et les jalons de la politique foncière en RDC ont bel et bien été placés.
Mme Lisenga a ainsi annoncé la préparation des sensibilisations des communautés locales autochtones à la réforme foncière en cours, avant d’indiquer qu’il ne sera plus question de faire allusion à la loi « Bakajika » en se basant sur cet article qui souligne que le sol et le sous-sol appartiennent à l’État. Car, il y a maintenant d’autres considérations pratiques à prendre en compte dans cette la réforme, a-t-elle ajouté.
Il est également important d’informer les communautés sur la présence de la réforme, de traduire la nouvelle politique en matière des terres dans les langues nationales et de vulgariser celle-ci pour son appréhension moyennant les consultations et les dialogues qui ont été faits bien avant, a conclu la coordinatrice de la CFLEDD.
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