Kinshasa, 10 mars 2023 (ACP).- Les femmes de la République démocratique du Congo ont été recommandées vendredi, lors d’un entretien avec l’ACP, à l’utilisation du numérique pour s’accommoder aux aspects liés à la mondialisation, en marge de la Journée internationale des droits de la femme.
« C’est tout à fait normal qu’on demande à la Congolaise de s’intéresser au numérique car, sans celui-ci, il n’y a pas d’évolution peu importe le secteur d’activité. Il va falloir se familiariser avec cet outil pour espérer à un éventuel développement », a déclaré la présidente de l’Association des femmes architectes du Congo (AFARC), Caroline Pindi.
« En tant que femme architecte, j’utilise le numérique. Soit c’est pour concevoir mes projets, soit pour mes transferts bancaires. C’est un outil incontournable pour tout les corps des métiers », a-t-elle ajouté.
Parlant des désavantages du numérique dans la vie des jeunes, Mme Pindi également présidente de l’association ‘’Mille et un espoir (MIES)’’, a relevé que certains se livrent à des pratiques obscènes, tandis que d’autres se laissent divertir à tel point qu’ils deviennent de plus en plus incapables de travailler à la hauteur de leurs compétences.
Elle a, à cette même occasion, appelé les responsables des établissements scolaires d’assurer un meilleur apprentissage aux apprenants afin de parvenir à gérer correctement l’outil numérique. Pour l’édition 2023, le thème national retenu était : « éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et filles en RDC », a-t-elle précisé.
Créée en 2006, l’association des femmes architectes du Congo (AFARC) a pour objectif d’encadrer les femmes architectes et d’initier des projets d’intérêt général réalisés par ces dernières au profit de la République. Pour l’ONG ‘’Mille et Un Espoir’’ qui est née le 24 novembre 2018, a pour mission de militer pour le respect des droits des femmes et des enfants en RDC. ACP/ KHM