Kinshasa, 6 janvier 2025 (ACP).-La communication ouverte et honnête, a été recommandée aux familles recomposées, pour lutter contre les violences basées sur le genre et les violences domestiques à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, lors d’un entretien avec un juriste.
« Dans un contexte où les familles recomposées deviennent de plus en plus nombreuses, la communication ouverte et honnête doit prendre une place prépondérante au sein des familles pour l’harmonie et la cohésion des membres. Les parents doivent prendre le temps d’expliquer aux enfants la configuration actuelle de la famille, en vue de lutter contre les violences basées sur le genre », a déclaré Gloire Nzumbi, avocat au barreau près la Cour d’appel du Kwilu.
Il a insisté sur l’importance d’assurer une éducation saine et de prêcher l’amour, tout en luttant contre toute discrimination entre demi-frères et demi-sœurs. Me Nzumbi a attiré l’attention sur la perte d’identité que peuvent ressentir les enfants en cas de changement du Schéma voire du cadre familial de référence.
Et d’ajouter : « En cas de recomposition des familles, les enfants peuvent souffrir d’une confusion d’appartenance peinant à accepter une nouvelle famille qui ne ressemble pas à celle qu’ils ont connue. La rivalité entre frères et sœurs, ainsi que la responsabilité des parents de gérer l’espace et l’affection, sont des sources des conflits latents sans compter la discriminations dans toute ses formes qui peuvent faire bon ménage au sein des foyers ».
Maître Nzumbi a, à cet effet, appelé à une approche proactive et empathique pour naviguer dans les défis des familles recomposées, avant de souligner que la compréhension et le respect de la dynamique familiale est essentiel pour éviter des conflits qui pourraient avoir des répercussions durables sur les enfants. Il sied de signaler qu’une famille recomposée est une famille constituée d’un couple vivant avec au moins un enfant dont un seul des conjoints est le parent. ACP/