Goma, 01 septembre 2024 (ACP).- Les Violences basées sur le genre (VBG) ont été au centre des échanges entre les chefs traditionnels et la société civile lors de deux journées de réflexion organisées à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris de source associative.
« L’Union des femmes des médias (Ucofem) a organisé des échanges avec des chefs traditionnels et locaux sur les violences basées sur le genre en situation de crise humanitaire dans l’objectif de ramener ces derniers à identifier et à prendre conscience des principaux défis et leurs impacts qui fragilisent les efforts contre les violences basées sur le genre dans les camps des déplacés», a declaré Mme Florence Kavira, présidente sectionnaire de l’Ucofem/Nord-Kivu.
« Depuis le début de l’année, la plupart des chefs locaux de certaines zones de la province du Nord-Kivu ont fui leurs villages avec leurs populations suite aux conflits armés qui opposent les rebelles du M23 aux Fardc. Face à ces défis, l’Ucofem a constaté que les chefs locaux sont toujours aux côtés de leur population et jouissent encore de leur pouvoir d’influence. Raison pour laquelle, nous voulons qu’ils soient alertés et sensibilisés à pouvoir œuvrer dans le sens de la lutte contre les Violences basées sur le genre et servir de modèle dans cette lutte », a-t-elle ajouté.
Selon Mme Kavira, il a été question, principalement, de passer en revue les défis majeurs rencontrés en lien avec les VBG, l’impact de ces violences sur les personnes déplacées et de développer des mesures de mitigation, afin de réduire ou de diminuer leur niveau de vulnérabilité face à ce fléau utilisé comme arme de guerre.
ACP/