Goma, 24 juillet 2023 (ACP).- La cause des enfants et femmes figure parmi une des préoccupations dans l’agenda des élections législatives, a affirmé lundi à Kinshasa en République démocratique du Congo, une activiste des droits humains, au cours d’un entretien avec l’ACP.
« Je suis déterminée à poursuivre ma lutte dans la défense des droits des femmes et enfants. En tant que candidate aux élections législatives dans la circonscription de la ville de Goma, je compte mener au plus haut ce combat sur la défense des droits des hommes, femmes et enfants que j’ai commencé il y a des lustres», a déclaré l’activiste des droits humains, Faida Mulengabyma.
Justifiant le dépôt de sa candidature, Mme Mulengabyma, également membre de la formation politique ‘’Alliance pour le développement et la République (ADR)’’, a fait savoir que trois raisons sont à la base : « la première est que c’est une candidature populaire, une candidature sollicitée par la population de la ville de Goma qui a besoin d’avoir un porte-parole de proximité qui va porter leurs problèmes au niveau du parlement national. La deuxième raison c’est que c’est une candidature de justice, d’équité, de genre. La ville de Goma n’a jamais élu une femme au niveau national. Cette fois en 2023, la population de de Goma est déterminée à donner la chance aux hommes et aux femmes afin d’apporter des solutions durables car, sans paix, il n’y a pas de développement », a-t-elle expliqué.
Il sied de noter Chantal Faida, plébiscitée par la population de Goma en raison de ses actions sociales. Elle est détentrice d’un master en leadership, gestion des ressources humaines et prévention des conflits de la haute école de formation des leaders et certifiée championne en Genre. Elle est également impliquée dans les mouvements associatifs des jeunes. En 2012, elle a créé une Asbl dénommée : ‘’Uwema upendo ya wakongomani elekya mwanamke na mutoto ‘’, une structure qui défend les droits sociaux économiques des femmes et des enfants en difficulté au Nord-Kivu.
ACP/ODM