Goma, 28 mai 2024 (ACP).- La révision de certaines dispositions de la Loi N°23-27 du 15 juin 2023 relative à la protection et responsabilité des défenseurs des droits de l’homme (DDH) en République Démocratique du Congo a été recommandée mardi à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu dans l’est du pays, lors d’un atelier.
« Différentes étapes de plaidoyer, un long processus et plusieurs efforts et sacrifices des acteurs de la société civile ont abouti à la promulgation de la Loi depuis le 15 juin 2023. Néanmoins, certaines articles de cette loi, notamment 7, 8, 9, 11 et 27 méritent d’être révisées », a déclaré Jovial Bakulu, représentant du secrétaire exécutif de l’Alerte Congolaise pour l’environnement et les droits de l’homme (ACEDH).
Et d’ajouter : « Il ne s’agit pas d’une œuvre à rejeter en entièreté, mais l’ACEDH est dans l’obligation de demander au gouvernement d’aller au-delà des efforts qui sont déjà fournis en mettant à la disposition de la population une loi qui soit en cohérence avec la protection et le souhait des défenseurs des droits de l’homme ».
Selon M. Bakulu, ces lacunes sont constitutives des brèches ouvertes à la pénalisation plus odieuses et à la criminalisation des activités des droits des droits humains et d’autres encore peuvent être sources de stigmatisation du travail de DDH et aussi restreindre la liberté de DDH.
Il a fait savoir qu’une commission a été créée pour réfléchir et travailler sur ces cinq articles (7, 8, 9, 11 et 27) à réviser afin de proposer la meilleure formulation aux législateurs. ACP/