Kinshasa, 16 Août 2020 (ACP).- La sénatrice Francine Muyumba a plaidé le week-end devant la presse, en faveur de l’effectivité du fonctionnement de Fonds national pour la promotion de l’entreprenariat des jeunes, dans le cadre de la Journée internationale de la jeunesse célébrée le 12 août de chaque année.
Mme Muyumba a toutefois déploré que le décret du Premier ministre créant ce Fonds national pour aider les jeunes congolais à s’épanouir et à trouver de l’emploi après leurs études, ne soit pas encore mis en application en dépit de son article 3 dont la mission essentielle est de financer notamment des projets de création d’entreprises ou d’activités génératrices de revenus (AGR) initiés par les jeunes ou leurs groupements.
Dans ce même ordre d’idées, a-t-elle ajouté, des actions de formation, d’information et de communication des jeunes qui concourent à leur insertion ainsi que des projets d’études, de suivi, de supervision et d’évaluation des programmes d’insertion des jeunes.
Seuls 3 millions de jeunes africains sur 12 sont embauchés sur le marché de l’emploi
Mme Francine Muyumba a, en sa qualité d’ancienne présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ), révélé qu’à ce jour que, seul trois millions de jeunes africains sont embauchés sur le marché de l’emploi sur les 12 millions de postulants.
Pour remédier à ce problème de manque d’emploi des jeunes en RDC, elle a rappelé d’avoir milité et obtenu à ce sujet, la ratification de la charte africaine de la jeunesse par le parlement congolais, soulignant que cette charte est un instrument qui protège les droits des jeunes et offre des opportunités dans tous les domaines de la vie pour l’émergence du génie de cette catégorie de la population congolaise.
Mme Muyumba a, par ailleurs, reconnu que les jeunes vivent dans un contexte complexe et malgré cette situation difficile, ils se battent pour répondre un tant soit peu aux besoins de leur environnement. ACP/CL/May
