Kinshasa, 15 septembre 2021 (ACP).- La Synergie des femmes de la société civile (SYFES) a présenté le week-end à Kinshasa, plus de 200 jeunes kinoises bénéficiaires d’un programme de réinsertion sociale appuyé par l’ambassade de la Suède et la Fédération mondiale contre la drogue (WFAD).
Ces filles parmi lesquelles d’anciennes bandites urbaines communément appelées « Kuluna », des filles-mères et d’ex-dépendantes de la drogue, ont pris part durant une année à la première phase du projet « Jeunesse sobre, communautés saines : Transformer les jeunes violents à Kinshasa », et seront bientôt orientées vers des métiers de leur choix.
A travers leurs différents témoignages, ces jeunes délinquants se sont dits satisfaits des connaissances acquises qui les rendront utiles dans la société.
La présidente de l’ONG « Cadre de récupération pour l’épanouissement des jeunes (CREEIJ) », Pascaline Zamuda qui a pris part à cette activité, a noté qu’il s’agit d’une catégorie assez spécifique étant donné que la réinsertion sociale des jeunes ex-toxicomanes exige que ceux-ci se sentent impliqués dans le programme.
L’autonomisation des bénéficiaires prise en compte dans la 2e phase du projet
Pour sa part, le directeur Pays de la « WFAD », Dandy Yela, a fait savoir que la deuxième phase du projet qui s’étale sur trois ans et vise 1500 jeunes congolais, consiste essentiellement en l’autonomisation de ces jeunes filles. « Nous sommes heureux d’avoir atteint notre objectif de 500 jeunes pour cette première année. L’étape suivante consiste à orienter certaines d’entre elles vers des centres de formation professionnelle au moment où les unes vont retourner à l’école et les autres trouveront de l’emploi afin de ne pas retourner dans l’ancienne vie. Il leur faut une occupation et une autonomisation que nous avons prévues », a-t-il dit, rassurant qu’elles seront prises en charge et payées à chaque fin du mois.
Au terme de cette cérémonie, des brevets ont été remis aux 224 jeunes filles en présence de plusieurs personnalités.
ACP/ODM/GGK/LYS