Kinshasa, 17 mars 2025 (ACP).- Des lignes vertes « 49555 » et « 178 » ont été mises en place par le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) pour dénoncer des cas de Violences basées sur le genre (VBG), selon un communiqué consulté par l’ACP.
« Des lignes essentielles ‘’49555″ et « allô école 178 » sont mises en place pour écouter et orienter les survivants des VBG (…). Lors d’une formation à Kinshasa, 33 téléopérateurs ont été formés aux notions de Violences basées sur le genre, aux exploitations, abus sexuels (EAS) et au fonctionnement du circuit de référencement des survivants », a-t-on lu dans le communiqué du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).
Selon la source, ce projet mis en place par le gouvernement congolais avec l’appui de l’UNFPA vise au renforcement des capacités, aux soins et à la prise en charge psychologique et à l’assistance juridique des personnes victimes des VBG.
Une étape cruciale pour améliorer la qualité de l’orientation à distance des survivantes vers les services de prise en charge. « Briser le silence est un acte de courage.
Mais si une survivante parle et qu’elle ne trouve personne pour la soutenir, alors ce silence se referme sur elle encore plus violemment», a déclaré Dr Bonfils Cheruga, coordonnateur Inter-Agence du Sud-Kivu et Maniema, cité dans le communiqué.
« Les lignes vertes 49555 et « Allô École 178 » jouent un rôle clé dans l’amélioration de l’accès aux services pour les survivants de VBG.
Il est donc important de renforcer les capacités des télé opérateurs sur les concepts clés des VBG, les approches de communication et les mécanismes de réponse disponibles au niveau communautaire », a-t-il ajouté. M. Pascal Banza, analyste au programme VBG de UNFPA RDC, cité par la source, a fait savoir que ce projet financé par la Koica, intensifie la prévention par des campagnes de sensibilisation communautaire sur les mécanismes communautaires de prévention des VBG.
« Les Violences basées sur le genre ne sont pas une fatalité. Avec des actions ciblées, un financement adéquat et une volonté politique affirmée, nous pouvons offrir aux survivantes la protection et la justice qu’elles méritent », a-t-il affirmé.
Le financement de la Koica a permis de mettre en place 3 centres intégrés de services multisectoriels aux survivants des VBG dans les zones de santé de Lukonga au Kasaï central, de Limete à Kinshasa et de Walungu dans le Sud-Kivu.
Depuis 2021, ce financement a permis d’améliorer les capacités de prise en charge des VBG à travers plusieurs actions notamment la formation des prestataires de services pour une meilleure prise en charge des survivantes et la sensibilisation des communautés sur les risques des VBG. Il sied de rappeler que ces lignes vertes ont été mises en place par le gouvernement congolais avec l’appui du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). ACP/