RDC : la détraumatisation et la décolonisation mentale pour renforcer le leadership congolais recommandées

Kinshasa, 16 novembre 2024 (ACP).- La détraumatisation et la décolonisation mentale pour renforcer le leadership congolais ont été recommandées vendredi à Kinshasa, en République démocratique du Congo, lors de l’ouverture d’un séminaire, a-t-on appris samedi dans un communiqué.

« Ce séminaire organisé du 15 au 17 novembre, s’inscrit dans la volonté de renforcer le leadership des Congolais, en les préparant à devenir des acteurs capables de réinventer et de reconstruire leur pays dans un climat de paix durable. Cela passera par des campagnes de décolonisation mentale et de détraumatisation, destinées à aider les individus à retrouver une version authentique d’eux-mêmes et à renouer avec des valeurs fondamentales », a déclaré Ghislaine Kahambu Kambesa, Secrétaire administratif et Co-promotrice d’Ecoforleaders

Selon ce communiqué, la RDC traverse depuis des décennies une crise profonde qui impacte de manière significative la vie quotidienne de ses citoyens. Cette situation complexe est le résultat d’un enchevêtrement des facteurs socioéconomiques, politiques et sécuritaires qui ont conduit à une violence répandue et à un traumatisme collectif.

Mme Kahambu a souligné que face à cette situation, les Congolais sont invités à prendre conscience de leur histoire et de leurs responsabilités, ce qui les pousse à reconsidérer leur identité collective et à se reconstruire en tant qu’acteurs à part entière de leur destinée. Cela soulève des interrogations quant au type de leadership à adopter, en prenant en compte le contexte unique de la RDC.

Pour la secrétaire administrative, ce séminaire est crucial pour favoriser la réconciliation et la solidarité au sein de la société congolaise qui subit des traumatismes profonds et multiples, issus des situations de violence systématique.

 La cohésion sociale pour la reconstruction durable et inclusive

La cohésion sociale et l’unité nationale, posant de sérieuses questions sur le type de leadership nécessaire pour naviguer vers une reconstruction durable et inclusive et pour faire face à ces défis multiformes, un nouveau modèle de leadership ancré dans la compréhension des réalités locales et capable de promouvoir une culture de confiance, de respect et de collaboration est impératif, a-t-elle renchéri.

Mme Ghislaine Kahambu a, à cet effet, indiqué que la cohésion sociale et l’unité nationale sont des éléments nécessaires et urgents dans la société. « La cohésion vient des cœurs des gens, des relations entre les personnes. C’est pour cela que nous avons pensé comme contribution d’organiser ce séminaire », a-t-elle conclu.

ACP/UKB

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