RDC: rôle de nouveaux médias en situation de guerre au centre d’une conférence

Kinshasa, 21 février 2024 (ACP).- Le rôle de nouveaux médias en situation de guerre a été au centre d’une conférence animée mercredi, au Centre supérieur militaire destinée à la nouvelle promotion des officiers de l’École de guerre à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC). « Aujourd’hui, nous avons parlé de la relation que les forces de défense et de sécurité peuvent avoir avec la presse mais également toutes les opérations des communications qu’ils doivent faire et comment le faire au niveau opérationnel dans le cadre de la gestion de guerre », a déclaré M. Jean Marie Kasamba, formateur et président de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), section Kinshasa.

« Les médias constituent pour les forces de défense et de sécurité des outils nécessaires pour renforcer la démarche opérationnelle sur le terrain. Ils doivent quitter l’étape de simple communiqué de presse, afin d’entrer dans l’audiovisuel interactive, afin de soigner l’image de l’armée et faire réagir la population qui est bénéficiaire des services des forces de défense et de sécurité », a indiqué dans son intervention, le conférencier Jean Marie Kassamba. Pour lui, une communication mal pilotée avec des supports mal choisis et des équipes qui s’improvisent reste un risque de perdre la capacité de la guerre, car notre armée est caractérisée de l’autocensure. « Je suis militaire, je ne dis rien avant l’autorisation de ma hiérarchie ». Cette phrase ne doit plus exister, car pour montrer  les efforts fournis par les militaires, ils  n’ont pas, a-t-il soutenu, besoin de l’autorisation car une structure qui ne communique pas n’existe pas non plus, a-t-il dit, avant de souligner que l’objectif est de rassurer une communication plus efficace en amont et en aval pendant les opérations.

Il a, par ailleurs, plaidé auprès des officiers supérieurs de l’armée de doter des moyens conséquents à l’armée pour une bonne communication. Pour cette quatrième édition, il convient de signaler, il y a plusieurs nationalités qui ont envoyé leurs militaires à l’Ecole de guerre à Kinshasa, notamment le Congo Brazzaville, le Cameroun, le Centre Afrique, le Japon, la Belgique et la France.

ACP/

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