Kinshasa, 26 mars 2023(ACP).- Les femmes et les jeunes filles membres du parti politique ‘’l’Alliance des démocrates pour progrès (ADP)’’ ont été formées à l’utilisation de l’outil numérique, au cours d’un échange au centre Béthanie de la Gombe, en République démocratique du Congo.
« En parlant du numérique ici, nous faisons d’abord allusion aux interfaces, Smartphones, tablettes, ordinateurs, téléviseurs, ainsi que réseaux sociaux qui transportent les données. Ensuite, il est question d’aller au-delà des outils, que nous venons d’énumérer ci-haut pour aborder les contenus et les usagers », a déclaré Alain Tshibanda, conseiller en communication au ministère des Affaires étrangères, en marge de la clôture du mois de la femme.
« Par pratique numérique, il faut entendre l’activité humaine concrète dans des environnements sociotechniques basés sur les technologies de l’information et la communication. Nous devons apprendre à nous servir de notre téléphone qui est à notre portée pour découvrir des nouvelles choses, d’apprendre et vendre son savoir faire », a-t-il indiqué.
Parlant de quelques statistiques sur le numérique, le conseiller Tshibanda a fait savoir que, selon les Nations unies, la population mondiale devrait atteindre 8 milliards de personnes le 15 novembre 2022.
« Plus de moitié de l’augmentation prévue de la population mondiale d’ici 2050. D’ici 30 ans, sera concentré dans 8 pays : la République démocratique du Congo, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Inde, le Nigeria, le Pakistan, les Philippines et la République-Unie de Tanzanie », a-t-il soutenu.
Alain Tshibanda a expliqué qu’en situation de crise, quand la sécurité est menacée comme c’est le cas aujourd’hui dans l’Est de notre pays, les droits des femmes sont bafoués, exhortant ainsi les femmes de l’ADP à s’engager dans la maîtrise du numérique.
Selon lui, le gouvernement congolais est appelé à relever quelques défis majeurs pour une éducation numérique égalitaire. Il s’agit notamment du coût du numérique, des conséquences, du manque de sensibilisation et de contenu dans les langues locales et du faible niveau d’alphabétisation.
Il a noté que bon nombre des mamans, femmes et jeunes filles subissent également cette facture numérique, n’ayant pas l’environnement adéquat pour s’emparer de ces technologies.
Pour Alain Tshibanda, il est urgent de mettre les moyens en place pour ne plus laisser ces dernières de côté.
« Nous sommes tous invités à appuyer la gratuité de l’enseignement, garantie par la Constitution », a-t-il signalé.
« Le grand défi doit être relevé en matière d’égalité femme et homme. Engageons-nous de notre présence numérique, c’est-à-dire sur les réseaux sociaux, pour soutenir toute initiative, défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale, promouvoir la paix et l’unité nationale, rompre avec l’impunité. Du point de vue politique, prenons l’engagement pour donner davantage de force à l’ADP, la rendre visible, audible sur le web et les réseaux sociaux. Exister, c’est communiquer. Il n’y a pas de communication sans actions par le biais des réseaux sociaux, Twitter, Facebook, Instagram, Youtube », a conclu le conseiller Tshibanda. ACP/KHM/May
