Kinshasa, 11 janvier 2022 (ACP).- La porno divulgation autrement dit la publication de vidéo à caractère sexuel sans le consentement des personnes s’y trouvant afin de nuire, est un phénomène qui prend de l’ampleur avec internet, a affirmé mardi lors d’un échange avec l’ACP, la défenseure des droits de l’homme, Léonie Kandolo.
En 2021, a indiqué Mme Kandolo, plusieurs femmes des divers statuts notamment des personnalités publiques, des artistes et des mineures n’ont pas été épargnées par la publication de leurs ébats sexuels sur les réseaux sociaux.
Elle a estimé que ces actes s’inscrivent dans la même logique de vouloir garder des souvenirs , revoir et montrer au moment où la chose tourne mal contre la personne, avant d’indiquer que ces images sont balancées dans le but d’humilier et nuire à la réputation de la personne.
Pour lutter contre ce fléau, cette actrice sociale préconise deux choses pour cette année à savoir : Le renforcement de la surveillance par les parents de l’éducation de leurs enfants, l’initiation des jeunes à l’usage et utilisation responsable des réseaux sociaux ainsi que l’autogestion des adultes sur l’utilisation du numérique.
Bien que la loi congolaise n’aborde pas spécifiquement les questions de la publication des images à caractère sexuel sur les réseaux sociaux, le Code pénal stipule en son article 168, cependant que, l’attentat à la pudeur commis avec violence, ruse ou menace sur la personne de sexe opposé, sera puni d’une servitude pénale de six mois à cinq ans, a-t-elle dit. ACP/ZNG/Thd/KMT