Kinshasa, 12 novembre. 2020 (ACP).- Une délégation composée des membres des coordinations provinciales de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) du Haut-Katanga et du Lualaba ont effectué, mercredi, une visite de travail au centre intégré des services multisectoriels (CISM) de l’hôpital général de référence de N’djili à Kinshasa, en vue d’appréhender son approche holistique de lutte contre cette tare.A l’issue de la visite, Adelard Mutombo de la coordination du Haut-Katanga, qui s’est exprimé sur l’importance de leur déplacement à Kinshasa, a indiqué que cela leur permettra d’améliorer la lutte contre les VBG dans leurs provinces respectives.
« Si nous sommes venus aujourd’hui à Kinshasa, a-t-il dit, c’est pour que nous puissions essayer d’apprendre comment fonctionne un centre intégré des services multisectoriels (CISM) au niveau de Kinshasa. Nous devons répliquer cette approche qui permet à la survivante de bénéficier d’un appui holistique au niveau de la province du Haut-Katanga ».
Pour Jean-Serge Lumu, membre de la délégation du Lualaba, la visite effectuée à l’hôpital général de N’djili leur a permis de cerner l’approche holistique dans la réponse aux VBG.
« Jusque là pour nous, les survivantes obtiennent du secours dans différents guichets éloignés, parfois il n’y a pas une vraie interconnexion entre les différents services qui viennent au secours des survivants. Mais à Kinshasa, on a une meilleure approche qui permet aux survivantes de recevoir les réponses au même endroit a-t-il affirmé.
Cette mission de service a été organisée par le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) dont les statistiques indiquent que depuis le début de l’année en cours, 251 cas de viol ont été répertorié dans les villes de Lubumbashi, Likasi, Kipushi et Kasumbalesa. D’où, la nécessité de renforcer la riposte aux VBG dans ces milieux. ACP/GGK